IFR: LA THÉORICIENNE DE L’ART RIM LAABI DÉCORTIQUE « DELACROIX,SOUVENIR D’UN VOYAGE AU MAROC »
HIBAPRESS-RABAT
Dans le cadre de l’exposition « Delacroix, souvenirs d’un voyage au Maroc » au Musée Mohammed VI, La médiathèque invite l’artiste plasticienne, théoricienne de l’art et commissaire d’exposition, Rim Laabi, à nous faire découvrir l’œuvre d’Eugène Delacroix.
Rencontre le 18 septembre à 16h à la Médiathèque de l’Institut français de Rabat, 1 rue Abou Inane.
COMPLET
Inscription obligatoire : mediatheque.rabat@institutfrancais-maroc.com
Jauge limitée à 25 personnes.
« Le temps d’une œuvre, la mort de Sardanapale »
Eugène Delacroix
Rim Laabi
Docteur ès Arts Plastiques et Sciences de l’Art, (Paris I – Sorbonne), Professeure Universitaire en Histoire des Arts et des Idées, Histoire des Arts au Maroc, conception et montage d’exposition, Atelier pratique et théorique Arts Plastiques et Sciences de l’art à l’Université Mohammed V de Rabat, Faculté des Lettres et des Sciences Humaines.
« Le grand historien de l’art, mon professeur feu Daniel Arasse, confiait qu’il lui a fallu 20 ans pour aimer Monalisa de De Vinci. L’aimer vraiment, pas seulement l’admirer. Il lui a fallu 20 Ans pour comprendre comment la Joconde est faite ».
Enseignement marquant et rassurant pour partager l’observation d’un immense tableau, chef d’oeuvre de l’humanité, « La mort de Sardanapale » d’Eugène Delacroix, maître du romantisme.
Tout spectateur attentif des Arts Plastiques se trouve confronté aux mêmes questions quand il regarde une œuvre d’art : A quelle époque a-t-elle été réalisée ? Par qui ? Que raconte-t-elle ? Quels moyens l’artiste a-t-il utilisé pour susciter le plaisir, l’émotion ?
Je vous propose d’approcher, puis de pénétrer dans l’intimité d’une scène apocalyptique et superbe à la fois, scandaleuse par sa modernité, un des coups d’éclat de l’histoire de la peinture pour cheminer vers ces questions.
« La sensibilisation à cette œuvre d’art nous apprendra à lire, décoder et analyser un pan d’une histoire de l’art pour outiller le regard et l’ouvrir vers ses préférences dans la vision sensible de l’art ». Rim Laabi