M. PATRICK BAUER, DIRECTEUR DU MARATHON DES SABLES: » LE MDS EST UNE GRANDE FIERTÉ POUR LE MAROC »

BABA-HIBAPRESS-RABAT
Le Marathon Des Sables est à nos portes et semble cette année plus attractif, arrivé juste après Coronavirus et tant de difficultés vécues ici et là mais la détermination de son Directeur M. Patrick Bauer est très significative puisqu’il veut à tout prix être omniprésent sur tous les plans et ne point céder à la faiblesse
M. Patrick a tenu à mettre en exergue que ce MDS est avant tout une fierté pour le Maroc et lui personnellement veut en faire une véritable aventure exceptionnelle cette année surtout après la 35e édition, qui a été décalée au mois d’octobre 2021, suite à 3 reports en raison de la pandémie, et qu’il prépare désormais la 36e édition, qui devrait avoir lieu du 25 mars au 4 avril 2022, avec un enthousiasme bien observé:
« On essaye de rester positifs et enthousiastes comme d’habitude et de se dire qu’il n’y a pas de raison de s’inquiéter, d’autant qu’il y a plus de 1.100 coureurs issus de plus de 50 pays déjà inscrits. La difficulté de la 35e édition n’a pas donné d’image compliquée sur le marathon, puisque tout le monde revient et même beaucoup plus nombreux, avec une grosse motivation pour en découdre avec le désert. Tout le monde a envie d’être là en mars et avril. On a décalé un petit peu en raison du Ramadan pour que tout le monde puisse travailler dans des conditions normales. On espère aussi que nos sponsors continueront à nous faire confiance. Je suis là d’ailleurs pour faire la tournée de ces sponsors, d’autant qu’il y en a qui reviennent de nouveaux, à l’image de Royal Air Maroc que je remercie vivement.
M. Patrick ne va pas par quatre chemins pour expliquer que ce MDS n’est en fait qu’une épreuve qui va permettre aux athlètes présents de découvrir les vestiges d’un pays aussi prestigieux et millénaire au delà du fait sportif ou l’on relèvera que ce marathon est l’une des courses les plus difficiles au monde, « mais je ne dis jamais que c’est la plus difficile, le 82 km de cette année vaut un 120 km sur une autre épreuve où il y a plus de plat, pas de sable, pas d’autosuffisance alimentaire, où il n’y a pas une chaleur intense. Les bivouacs doivent aussi être dans des sites magnifiques, les gens doivent toujours changer d’endroit. Je pense qu’on a raison de chercher la complexité et non pas la facilité ».
Le MDS cette année promet donc de belles choses et peut continuer à ravir des millions de gens à travers le Monde