Corruption : Six ans de prison ferme pour une ancienne ministre algérienne

Hibapress

L’ancienne ministre algérienne de la Culture, Khalida Toumi, a été condamnée, jeudi, par le tribunal de Sidi M’hamed d’Alger, à six ans de prison ferme et une amende de 200.000 dinars (1 euro = 157 dinars) pour notamment « dilapidation de deniers publics », rapportent plusieurs médias.

Lors de son procès qui s’est tenu cette semaine, le parquet avait requis 10 ans de prison ferme et un million de dinars d’amende à l’encontre de l’ancienne ministre qui a été placée sous mandat de dépôt en novembre 2019.

Elle était poursuivie pour « abus de fonction, dilapidation de deniers publics et octroi d’indus avantages à des tiers ».

Poursuivi dans la même affaire, Hamid Benblidia, ex-secrétaire général du ministre de la Culture, a écopé d’une peine de quatre ans de prison ferme et 220.000 dinars d’amende, et Miloud Hakim, ancien directeur de la culture de Tlemcen a été condamné à 2 ans de prison ferme et 200.000 dinars d’amende.

Les vastes enquêtes pour corruption et népotisme lancées après la démission en avril 2019 de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika, sous la pression d’un mouvement populaire de contestation inédit « Hirak », ont conduit à une série de procès toujours en cours.

Plusieurs personnalités et anciens responsables politiques, ainsi que de puissants patrons, de hauts fonctionnaires et de hauts gradés de l’armée sont jugés dans le cadre de ces procès. Ils sont poursuivis, notamment, pour corruption et enrichissement illicite.

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