Biden revient sur la pénurie de lait pour bébé

Hibapress

Le président américain Joe Biden a tenté vendredi de défendre son administration alors que le pays fait face à une pénurie sans précédent du lait pour bébé.

Cette pénurie a semé la panique parmi les millions de parents et de soignants aux États-Unis qui comptent sur le lait pour bébé pour nourrir leurs enfants.

« Il est vraiment essentiel pour leur croissance et leur développement qu’ils puissent avoir accès à la nutrition dont ils ont besoin », a déclaré au Washington Post Danielle Dooley, pédiatre à l’Institut de défense de la santé des enfants de l’Hôpital national pour enfants.

Face au tollé suscité par cette pénurie qui dure depuis plusieurs mois, le président américain a défendu vendredi la réponse de la Maison Blanche, rejetant l’idée que son administration aurait dû agir plus tôt.

« Nous avons agi aussi rapidement possible dès que le problème nous est apparu. Et nous devons agir aussi bien avec prudence qu’avec rapidité, car nous devons nous assurer que ce que nous obtenons est bien un produit de première qualité », a-t-il affirmé.

Le président a souligné les mesures prises par son administration pour faire face à la pénurie, notamment l’assouplissement d’un programme clé pour les pauvres – le Programme spécial de nutrition complémentaire pour les femmes, les nourrissons et les enfants (WIC). Il a également mentionné que les États-Unis augmentent les importations de lait pour bébé en provenance de l’étranger.

Les problèmes de chaîne d’approvisionnement liés à la pandémie de COVID-19 et un récent rappel ont entraîné une immense pénurie de lait maternisé aux États-Unis, rapporte le Wall Street Journal.

En février, Abbott Nutrition, l’un des plus grands fournisseurs de lait pour bébé aux États-Unis, a rappelé plusieurs grandes marques de ce produit après que des fonctionnaires fédéraux aient enquêté sur quatre bébés ayant souffert d’infections bactériennes dues à du lait maternisé fabriqué dans l’usine d’Abbott à Sturgis, dans le Michigan.

L’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA) a fait savoir que la bactérie connue sous le nom de Cronobacter sakazakii « pourrait avoir contribué à la cause du décès des deux patients ».

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