RENCONTRE ENTRE CAF, ENTRAINEURS ET CAPITAINES POUR LE DÉVELOPPEMENT DU FOOTBALL FEMININ EN AFRIQUE

HIBAPRESS-RABAT-CAF

Comment développer plus le Football Féminin en Afrique?

La réponse à cette question est l’une des priorités de la Confédération Africaine de Football et pour y répondre qui de mieux que les actrices et acteurs principaux du domaine.

Dans ce sens et en marge de la TotalEnergies WAFCON 2022, l’instance dirigeante du football africain a organisé, hier mercredi à Rabat, une rencontre avec certains coachs et capitaines des sélections participantes à la compétition (Groupe A et Groupe C).

Pour ce premier meeting, le sélectionneur du Nigéria Randy Waldrum et sa capitaine Onome Ebi, celle de l’Afrique du Sud Desiree Ellis et la star Janine Van Wyk, le coach du Burundi Gustave Niyonkuru et l’une de ses meilleures joueuses Saffira Guinand ont répondu présents, tout comme le coach de l’Ouganda George Lutalo et la gardienne de but Ruth Aturo ainsi que le patron de la sélection du Botswana Gaolethloo Nkutwisang et la capitaine Bonan Otlhagile.

Il était important pour la Présidente de la Commission d’Organisation du Football Féminin de la CAF, Kanizat Ibrahim d’être présente à cette session et de s’adresser aux invités

« Aujourd’hui, la CAF a pour mission d’améliorer la pratique du Football Féminin dans le Continent et surtout de le professionnaliser…je compte énormément sur vous…et pour une fois qu’il y a une présidente, je me sens comme votre avocat. Sentez-vous libre de dire et de partager tous vos besoins pour faire progresser notre football».

Plusieurs étapes ont déjà été franchies et réalisées par la CAF.

Meskerem Groshime, Senior Manager du développement du football féminin à la CAF en a retracé quelques unes: « Depuis 2018, nous avons mis en place une stratégie pour le football féminin et son développement. Une formation pour les entraineurs, les formateurs de zones, le football féminin dans les écoles, l’augmentation des équipes participantes à la CAN, la création d’une Champions League Féminine et la création de compétitions permanentes. Nous avons proposé puis imposé les contrats et les licences pour les joueuses. Pour un meilleur niveau, les entraineurs doivent avoir une licence B alors qu’au départ c’était la licence C… »

Malgré tout le chemin parcouru dans ce sens pour le développement de la pratique du Football Féminin dans notre Continent, beaucoup de choses restent encore à réaliser. C’est en tout cas ce qui est ressorti des entretiens individuels effectués par les membres de la CAF avec les joueuses présentes et leurs entraineurs.

Raul Chipenda, directeur du développement, Meskerem Groshime, Senior Manager du développement du football féminin ainsi que Mercy Tagoe et Clementine Touré du groupe d’étude technique, munis d’un questionnaire, ont chacun eu un « tête à tête »avec les représentants d’une sélection en particulier.

A cœur ouvert, chaque entraineur et joueuse s’est senti libre de revenir sur son parcours, son expérience personnelle et donner son avis sans langue de bois sur la situation du football féminin dans le Continent. La pratique de la discipline est plus respectée dans certains pays que d’autres et la vitesse de son développement n’est pas la même partout en Afrique mais une certitude persiste : la pratique du football féminin et sa professionnalisation ont encore du chemin à parcourir.

Ce type de rencontres avec les acteurs principaux du Football Féminin permet à la CAF de sortir avec des conclusions pertinentes et ainsi d’envisager, de proposer et de mettre en pratique la meilleure des stratégies pour un meilleur développement de ce sport dans le Continent.

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