MAROC- ÉCONOMIE : 2023 ARRIVE DANS UN CONTEXTE CARACTÉRISÉ PAR DES OBSTACLES DIFFICILES

HIBAPRESS-RABAT

Les experts estiment que les paris du Maroc au cours de l’année en cours sont liés à certains facteurs, notamment ce qui a permis d’atteindre des indicateurs positifs, et dont certains sont sujets à anticipation, surtout en ce qui concerne la saison agricole et la faiblesse des précipitations.

Selon les prévisions économiques, l’inflation devrait atteindre 6,6%, contre 1,4% en 2021, et atteindre 3,9% en 2023.

Le gouvernement marocain espère maîtriser le déficit budgétaire dans la limite de 5,3%, tout en pariant sur une hausse de 19% des revenus courants, selon les experts.

L’économiste marocain Ouhadi Said a déclaré que l’année 2023 s’inscrit dans un contexte international et national caractérisé par la stabilité et la difficulté des obstacles, alors que le gouvernement marocain, selon la loi de finances, attend un taux de croissance de l’ordre de 4% à la lumière d’hypothèses difficiles.

Il a ajouté : « Le gouvernement compte sur le maintien des équilibres, en attendant de bonnes performances dans les secteurs des phosphates et de l’automobile, en plus des revenus du tourisme et de l’augmentation continue des envois de fonds des Marocains vivant à l’étranger ».

Selon l’expert, « le gouvernement mise sur la consommation intérieure malgré le taux d’inflation élevé, en continuant à soutenir le fonds de compensation et en poursuivant le dialogue social, en soutenant les professionnels du secteur des transports pour réduire la hausse des prix du carburant, en soutenant les institutions publiques et en payant la valeur- rajouté des cotisations fiscales, et la promotion des salariés sans négliger l’augmentation des investissements publics à hauteur de 300 milliards de dirhams, pour contribuer à la relance de l’économie marocaine, en particulier des petites et moyennes entreprises.

Le gouvernement marocain s’emploie à renforcer l’État social, à revitaliser l’économie nationale en soutenant l’investissement, à résoudre le problème de la gestion des ressources en eau et à restaurer les marges financières afin de soutenir les réformes, selon Saïd.

Face aux défis complexes et divers, le gouvernement marocain espère maîtriser le déficit budgétaire dans une fourchette de 5,3%, tout en pariant sur une augmentation des revenus courants de 19% en augmentant les recettes non fiscales de 18% et les recettes fiscales de 14%. Elle espère que l’augmentation des dépenses courantes ne dépassera pas 11%, malgré son attachement aux résultats du dialogue social, qui augmentera les salaires des employés de moins de 6%.

Il a souligné que le plus gros problème est de contrôler le taux d’inflation à moins de 2 %.

Il a souligné que les indicateurs préliminaires ne sont pas bons cette année, compte tenu de la faible pluviométrie, qui indique une saison agricole difficile malgré la reprise du tourisme.

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