AVEC LE COÛT TRÈS ÉLEVÉ DE L’OIGNON, QU’EN EST-IL DU DICTON : CA NE VAUT MÊME PAS UN OIGNON ? (MA SAOUI 7TA BASLA ?)

HIBAPRESS-RABAT
C’est le célèbre dicton que les gens ont toujours répété dans leurs querelles et leurs bousculades, et même en réponse aux incitations de leurs rivaux : « Vous ne valez même pas un oignon. »
Oui, c’est le dicton immortel qui a été valable pendant un temps quand le plant d’oignon coûtait un dirham ou la moitié. C’était avant mais aujourd’hui l’envie de l’acheter est l’une des septièmes impossibilités, surtout pour la classe pauvre, après que son prix soit devenu plus cher que le prix des bananes.
En effet, le prix élevé de l’oignon est devenu l’événement le plus important qui s’est imposé ci jours-ci aux Marocains dans leur vie, dans leurs marchés
Tout le monde se demande sur ce « phénomène » brusque qui a complétement bouleversé la vie des Marocains, et cherche le secret qui a amené à cette attitude
Des scènes et des clips vidéo de citoyens qui sont surpris par ce saut inattendu du prix élevé de l’oignon soulève l’étonnement
Et on souffle avec nostalgie ce que fut le temps, quand les pommes de terre et les oignons étaient jetés dans les poubelles, avec les restes de tomates, au moment ou aujourd’hui, ils vivent leurs jours les plus brillants et honorables, de sorte que «manger des œufs et des tomates» ne restait plus une nourriture proche des pauvres, mais est plutôt devenue la nourriture des classes moyennes, et c’est la soustraction qui a interagi avec elle l’écrivain et analyste politique Omar Cherkaoui, lorsqu’il a écrit sur sa page Facebook le dicton : “ça ne vaut même pas un oignon” n’est plus une insulte, mais plutôt de la flatterie et peut-être du flirt.
Oui, c’est le coût élevé, qui a touché le pouvoir d’achat et brûlé les poches des Marocains, après qu’ils aient l’habitude de trouver des courses heureuses le matin et un plaisir de se promener dans le marché pour les yeux et l’âme.