LE MAROC S’ATTAQUE AU polisario DEVANT LES INSTANCES CONTINENTALE ET INTERNATIONALE CONTRE LE RECRUTEMENT D’ENFANTS DANS LES CAMPS DE REFUGIÉS PAR SES MILICES ARMÉES

HIBAPRESS-RABAT

Le Maroc a condamné, à Addis-Abeba, devant le Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’Union Africaine (UA), l’enrôlement des enfants des camps de réfugiés dans les milices armées. Intervenant lors d’une réunion du CPS de l’UA sur l’action humanitaire en Afrique, l’ambassadeur représentant permanent du Royaume du Maroc auprès de l’UA et de la CEA-ONU Mohamed Arrouchi n’a pas manqué de souligner que les opérations d’enregistrement et de documentation des réfugiés constituent un outil fondamental pour garantir leur protection.

Il s’agit de faire en sorte de protéger cette catégorie vulnérable de toute exploitation par certaines parties, qui sous prétexte d’apporter une assistance aux réfugiés, les instrumentalisent pour servir leurs agendas restreints et malintentionnés, et détournent les aides humanitaires qui leur sont destinées.

Face à cette pratique dangereuse, l’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU Omar Hilale avait dénoncé au Comité des 24 des Nations Unies, les pratiques du polisario qui a recours impunément à l’enrôlement militaire des enfants des camps de Tindouf et les envoie, de force, dans des centres d’instruction militaire.

« Cette violation du droit international des droits de l’homme et humanitaire constitue l’une des pires atteintes à la dignité humaine, car elle prive ces enfants, âgés de 12 et 13 ans, et même moins, de leur enfance et de leurs droits élémentaires, notamment à l’éducation et à la vie de famille », s’est  indigné M. Hilale qui a interpellé la communauté internationale sur le sort des populations des camps de Tindouf qui « sont victimes de toutes les formes de violations de leurs droits les plus élémentaires ».

D’autre part, l’Alliance Internationale pour la Défense des Droits et des Libertés (AIDL) avait réitéré en 2021 sa condamnation totale pour le recrutement et l’exploitation des enfants en les plongeant dans des zones de conflit et de guerre, car il s’agit d’un crime international qui nécessite des poursuites et un suivi internationaux pour toutes les personnes impliquées.

L’AIDL rappelle que tout recrutement d’enfants, leur exploitation et leur implication dans des conflits et des guerres est complètement interdit et criminalisé en droit international. Aussi, l’organisation « place tous les responsables de cette pratique sous la responsabilité et les poursuites judiciaires internationales ».

Selon les observateurs, le polisario, qui adopte toujours une idéologie des mouvements armés de l’époque de la guerre froide, continue d’endoctriner les enfants soldats pour éterniser leur captivité dans les camps de Tindouf.

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