LES BRISES DE L’AID AL ADHA : LES INQUIÉTUDES DES CITOYENS ET COMMENT S’ATTAQUER AUX SPÉCULATEURS

HIBAPRESS-RABAT

Nous vivons des brises de l’Aïd Al-Adha béni et des dépenses supplémentaires que cela nécessite, en plus des nombreuses contraintes qui assaillent les poches des citoyens à une époque de prix élevés, à commencer par la rentrée scolaire, le mois de Ramadan et Aïd al-Fitr…

L’Aïd Al-Adha de cette année, avec une saveur particulière, s’inscrit dans le contexte des répercussions de conditions économiques étouffantes régies par plusieurs facteurs, dont ceux liés aux vestiges du virus Corona, et des développements internationaux, sans parler des changements climatiques et des années de sécheresse. Avec un torrent de dépenses quotidiennes qui se croisent avec son quotidien d’une part, et avec la subsistance de ses moutons et de son bétail d’autre part..

A travers l’article médiatique, nous avons tenté d’éclairer la réalité du simple agriculteur et comment il a su résister au plus fort des crises et des chocs.

Ici dans la capitale de la Chaouia, et exactement dans la zone d’Ouled Saïd, qui a connu, soit dit en passant, au cours des deux derniers jours, des pluies très importantes qui ont grandement contribué à la relance du lit d’eau et à l’alimentation de certaines cultures en jachère, même s’ils étaient peu nombreux, mais son effet « pluies » était le processus de récolte et les opérations ultérieures liées à la collecte des meules de foin. Il était efficace, car ces pluies détruisaient les cubes de foin alignés et découverts, et affectaient même les zones pastorales des restes de la récolte…

Noureddine, un agriculteur de la région, a déclaré: « Cet hiver, Dieu soit Loué, un part qui alimente le lit d’eau, mais il a quelque peu endommagé les cultures, car le foin est devenu pourri et les moutons et les bêtes ne sont pas nourries, alors elles en mangent.  Le fermier a vécu une année pleine avec le coût élevé du fourrage… dipenser entre 2400 et 2500 dirhams… ce qui veut dire que les vacances de cette année seront un peu chères pour les salariés. Le marché est parti légèrement en hausse par rapport à l’année dernière, avec un écart de près de 1 000 dirhams.

Et à chaque fête, et malheureusement, on parle beaucoup du phénomène des spéculateurs. Tantôt ils pratiquent l’extorsion et le marchandage dangereux, tantôt ils influencent fortement les prix des animaux sacrifiés de manière cohérente, ils font chanter les exposants en les forçant à vendre leurs objets exposés sous peine d’être mis aux enchères.

L’Aïd Al-Adha de cette année oblige les autorités compétentes à intensifier les patrouilles de surveillance et d’inspection, notamment dans les zones de vente, pour s’assurer de la qualité des aliments fournis au bétail et aux animaux sacrificiels afin de garantir la sécurité sanitaire du produit et s’attaquer aux spéculateurs » qui créent la différence et contribuent à l’instabilité des prix sur les marchés nationaux.

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