ÉCHECS : LES CLUBS INTENSIFIENT LEURS CONDAMNATIONS ET ÉXIGENT LE DÉPART DU PRÉSIDENT DE LA FÉDÉRATION

HIBAPRESS-RABAT-COURRIER

Les clubs d’Echecs, qu’ils soient affiliés à la Fédération Royale Marocaine des Échecs ou ceux dont le président refuse toujours l’adhésion au motif qu’ils s’opposent à lui, se sont manifestés !

Tout ce beau monde est monté au créneau font-ils savoir jusqu’à ce que le cap de cette fédération soit corrigé, notamment, expliquent-ils, pour freiner la série de scandales que mène imprudemment l’éternel président. Ils ont donc pris l’initiative d’adresser un grand nombre de lettres de condamnations aux autorités supérieures et de tutelles pour exprimer leur rejet absolu et catégorique de la tenue de l’Assemblée Générale en raison, estiment-ils, de son manque de légalité, mettant en exergue qu’il a continué à diriger la fédération pendant une période de plus de vingt ans en violation de la loi 30°-09 sur l’Education Physique et le Sport

Les Clubs rappellent que cette personne a laissé derrière elle : destruction et distorsion de la réputation du Maroc sur le plan international, notamment l’organisation du Prix International d’Echecs de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, sans l’approbation du ministère de tutelle, le désaveu du président de la fédération en ce qui concerne le non-respect des obligations financières envers les gagnants et les hôtels qui ont accueilli la manifestation, ce qui a grandement nui à la réputation du Maroc, ceci malgré une contribution financière d’une société internationale estimée à 2,5 Millions de Dirhams en devises fortes.

Actuellement, les clubs ont posté des messages de dénonciations affluentes exigeant l’intervention immédiate du ministère de tutelle

Les Clubs montrent du doigt cette fédération qui, selon eux, vit depuis 2007 une situation anormale et est empêtrée dans les problèmes créés par son président. La série de scandales, disent-ils, a débuté en juillet 2007, lorsque la Commission d’Ethique de la Fédération Internationale des Échecs a rendu une décision punissant le président en le privant de représenter la Fédération Royale Marocaine des Échecs dans les activités de la Fédération Internationale des Échecs (conférences, activités de la Fédération…) pour un période de trois ans pour falsification de documents.

De plus, font-ils savoir, en février 2023, le Tribunal de Première Instance de Casablanca a prononcé une peine de six mois de prison avec sursis assortie d’une amende de 1 000 Dirhams pour délit d’abus de confiance et participation à la contrefaçon et à l’utilisation d’un instrument commercial ou bancaire.

Les clubs d’échecs espèrent toujours une intervention stricte du ministre Chakib Benmoussa pour arrêter cette grave hémorragie, purifier le sport des Echecs et recourir au pouvoir judiciaire afin de protéger cette belle Discipline et toutes ses composantes.

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