« Le déclin de la sécession » : la relation des mercenaires du Polisario avec l’Algérie

HIBAPRESS-RABAT

Que sait-on des « mercenaires » du polisario ? À propos de son éducation , à propos de sa composition interne, ses relations avec l’Algérie, le terrorisme, l’Iran et les violations des droits de l’homme !

À travers cette série, nous placerons nos fidèles lecteurs devant la réalité de cette entité imaginaire, en commençant par la chronologie de la « formation » du front séparatiste, en passant par l’effondrement de la proposition séparatiste et le rétrécissement du front séparatiste, base de reconnaissance et de soutien aux pays, jusqu’à l’initiative de la « Monarchie Atlantique » qui a mis fin aux rêves des séparatistes et de leur soutien, l’Algérie (…)

C’est dans ce climat – que nous avons évoqué dans l’article précédent – qu’est née la relation entre l’Algérie et le polisario. Lorsque Mouammar Kadhafi a proposé à l’Algérie d’abriter le polisario, Houari Boumediene a trouvé dans ce groupe ce qu’il cherchait, dans le but de déstabiliser le Maroc, seul pays libéral de la région, le Maroc étant entouré de régimes à Parti unique dirigés par l’armée, y compris ses pays européens voisins – l’Espagne sous le règne de Franco et le Portugal sous le règne de Salazar – ce qui affaiblit le Maroc en tant que concurrent important dans le contexte africain.

On raconte que Houari Boumediene, qui fut ministre de la Défense lors de la guerre de 1963, aurait voulu se venger de Rabat par une seconde guerre des sables à travers le polisario. C’est pour cette raison que l’Algérie a d’abord adopté une double politique, en soutenant ouvertement le Maroc dans sa politique pour récupérer le Sahara de l’Espagne, et en même temps, il se coordonnait avec les officiers de Franco au Sahara pour faire sécession du Maroc, car les officiers espagnols de l’époque lui permettaient de déplacer ses groupes militaires à travers le Sahara pour attirer la population vers Tindouf. Ces groupes sont restés jusqu’en 1976 après la bataille d’Amghala, au cours de laquelle l’armée régulière algérienne a perdu un grand nombre de ses membres. 102 d’entre eux ont été capturés et libérés pendant le Ramadan 1987 suite à la médiation saoudienne entre feu SM le Roi Hassan II et le président algérien Chadli Bendjedid.

En échange, l’Algérie a payé le prix de ces services rendus à l’Espagne à cette époque et par la suite, notamment le retrait par l’Algérie de son soutien au Mouvement de libération des îles Canaries et le gel de l’activité de son leader, qui résidait en Algérie, Antonio Cobio en renvoyant la balle aux renseignements espagnols pour troquer avec le mouvement basque ETA en 1987.

Lorsque l’Espagne a annoncé son accord pour héberger le président Ahmed Benbella et lui permettre de publier un magazine et d’ouvrir une station de radio dans la ville espagnole de Cadix, l’Algérie n’a pas tardé à contacter l’Espagne pour empêcher cela. L’Intérieur s’est rendu en Algérie pour annoncer une semaine plus tard la mort du leader du mouvement basque, « Txomin Iturpe Abba Sulu ». « Il y a eu un accident de la route en Algérie avec le deuxième homme du mouvement, un accident dont les circonstances n’ont pas été divulguées. Pourtant, l’accident a été suivi par la déportation de tous les membres basques de l’ETA qui résidaient en Algérie vers des pays d’Afrique et d’Amérique du Sud, et c’est une leçon que les mercenaires du polisario ne doivent pas oublier.

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