« Le déclin de la sécession » : la relation du polisario avec le terrorisme (6)

HIBAPRESS-RABAT

Que sait-on des « mercenaires » du Polisario ! À propos de son éducation, à propos de sa composition interne, ses relations avec l’Algérie, le terrorisme et l’Iran et les violations des Droits de l’Homme !

La première personne à accuser le polisario de terrorisme a été Mme Lucia Gimiento, dont le père a été assassiné de sang-froid par le polisario à bord de son bateau en tant que pêcheur des îles Canaries. Mme Jiménez a fini par fonder en 2006 l’Association Canarienne des Victimes du Terrorisme (ACAVITE), une Association qui regroupe des dizaines de familles de marins canariens assassinés par le polisario entre les années 1976 et 1986. Tous les milieux ont embrassé la justice de Mme Jiménez et cela a culminé avec sa réception par le roi d’Espagne en juin 2010, puis par le Premier ministre Zapatero en juillet 2011.

Aussi, les premiers signes de l’évolution du polisario vers le trou noir du terrorisme dans la région du Sahara et du Sahel, sans parler de la contrebande et du trafic d’êtres humains, d’armes et de drogue, ont été abordés par le Dr Amrique Choprad en 2004 dans une conférence qu’il a donné à l’Université de Genève, qui prédisait l’enchevêtrement entre Al-Qaïda et le polisario

En janvier 2004, les services de sécurité mauritaniens ont arrêté Baba Ould Mohamed Bakhili, un membre éminent du réseau de contrebande constitué au début des années 1990 dans les camps de Tindouf. Ould Bakhili a été arrêté alors qu’il volait dans les magasins de la Société mauritanienne de l’industrie métallurgique «SNIM» d’énormes quantités de matières explosives, notamment des matières nécessaires au marché terroriste côtier.

En juin 2005, a été arrêté le dénommé Mouawiyah, de son vrai nom Mohamed Lamine Ould Loulid. Il est connu comme membre actif du réseau de contrebande dans les camps de Tindouf, où il a été arrêté alors qu’il tentait d’attirer des éléments vers le camp.

En novembre 2007, les autorités maliennes ont arrêté Hakim Ould Embarek, le fils d’un employé du centre d’accueil de Rabouni dans les camps de Tindouf. Il a été arrêté alors qu’il tentait d’acheter des quantités d’acide nitreux, car dans toutes les opérations terroristes dont la région a été témoin au cours des années 2007, 2008 et 2009, les services de sécurité ont conclu qu’il existait un lien entre les terroristes et les réseaux de passeurs dans les camps de Tindouf.

Fin 2009, trois travailleurs humanitaires espagnols ont été enlevés sur la route entre Nouakchott et Nouadhibou en Mauritanie par un groupe affilié à Al-Qaïda au Maghreb Islamique. Ce groupe est dirigé par Omar Ould Hama, dit Omar Sahraoui, qui est l’un des principaux passeurs des camps de Tindouf.

En 2010, les autorités mauritaniennes ont arrêté Omar Sahraoui et ont fini par le relâcher en échange de la libération de trois otages espagnols qu’il avait kidnappés des mois auparavant.

En 2010, le Centre européen d’études stratégiques de Bruxelles a publié un rapport sur « Le polisario et le développement du terrorisme dans la région du Sahel », soulignant l’interdépendance des intérêts des réseaux de passeurs dans les camps de Tindouf et des groupes terroristes dans la région du Sahel

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