« haica » appelle à protéger le droit des citoyens à des contenus médiatiques vigilants et sécurisés

L’Autorité Supérieure de la Communication Audiovisuelle (ASCA) appelle à la préservation du droit des citoyens à des contenus médiatiques vigilants et sécurisés, suite à une affaire de fabrication de crime fictif et de diffusion de fausses informations dans un programme radiophonique.

Dans un communiqué publié aujourd’hui, l’ASCA a souligné qu’elle suivait de près l’évolution judiciaire concernant des citoyens impliqués dans une affaire de fabrication de crime fictif, d’outrage à une institution organisatrice et de diffusion de fausses informations lors de leur participation à un programme radiophonique. Elle a également précisé qu’elle respectait le principe de présomption d’innocence, rappelant certaines des principes, des fondements et des objectifs qui régissent le travail des services radiophoniques et télévisuels, en particulier dans le cadre de sa responsabilité en matière de sécurité des citoyens, conformément à la philosophie et à l’esprit de la Constitution ainsi qu’aux exigences légales et réglementaires régissant son action. Cela n’affecte en aucun cas sa liberté éditoriale, qui constitue la base de la pratique journalistique et la garantie du droit à l’information.

Dans ce contexte, l’ASCA estime que la législation sur la responsabilité éditoriale des services radiophoniques et télévisuels et leur devoir de contrôle de la diffusion ne vise pas en soi, mais plutôt comme un moyen de protéger le droit des citoyens auditeurs et téléspectateurs à des contenus médiatiques vigilants et sécurisés, ce qui est compatible avec le principe de liberté de la communication audiovisuelle et les choix des prestataires dans le domaine de la présentation et de la production des programmes.

Selon la même source, l’objectif principal de la surveillance constante de l’ASCA est de garantir l’intégrité des informations et des programmes, que ce soit en termes de contenu éditorial produit et présenté par les fournisseurs ou lors de l’accueil et de la diffusion de témoignages de citoyens, dans le but de dissiper toute confusion chez l’auditeur/spectateur concernant la véracité de l’information fournie ou même sur l’identité et l’admissibilité des participants interrogés, d’une part, et d’apporter un bénéfice à un journalisme de qualité, conforme aux normes éthiques de la profession, d’autre part.

Après avoir réaffirmé que les principes et les mécanismes d’autorégulation tels qu’ils sont définis dans les cahiers de charges des prestataires ne sont pas simplement des règles organisationnelles, mais plutôt un moyen de soutenir la culture de la régulation dans son ensemble, l’ASCA encourage tous les prestataires audiovisuels à renforcer leurs efforts dans ce domaine, en tant qu’approche visant à améliorer la pratique journalistique éclairée et comme moyen de minimiser l’impact et les conséquences de certaines formes de nouvelles interactions virtuelles, tant fictives que réelles, qui peuvent être préjudiciables.

Enfin, l’ASCA a souligné que son rappel de ces principes, fondements et objectifs vertueux de la pratique radiophonique et télévisuelle s’inscrit dans sa vision globale de ses rôles pédagogiques, qui visent à compléter la portée de ses compétences normatives et à se distinguer des compétences des autres institutions, le tout dans le but de renforcer la confiance des citoyens dans l’acte médiatique

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