La phobie marocaine » élève le niveau de l’hostilité chez les militaires algériens

 

Depuis son indépendance dans les années soixante du siècle dernier, les dirigeants de l’Algérie ont fait de l’hostilité envers le Maroc une doctrine constante, un principe auquel seul le président Boumediene a dérogé avant que les militaires, sentant que « Si El Tayeb » (le surnom de Boumediene) était déterminé à ébranler cette doctrine et à rétablir les valeurs de bon voisinage avec le Maroc, ne se précipitent pour l’assassiner en direct dans une scène choquante qui traduit « le terrorisme d’État ». Depuis lors, l’Algérie n’a pas hésité à transférer son conflit avec le Maroc du domaine diplomatique et politique aux domaines sportifs, ouvrant délibérément la voie à une attention populaire large alimentée par les médias affiliés au régime militaire algérien, qui ne manquent jamais à chaque occasion de répandre les venins de l’hostilité et de la division entre les deux peuples, comme cela s’est produit hier lorsque les douaniers ont insisté pour confisquer les bagages des joueurs du Renaissance de Berkane et les retenir à l’aéroport Houari Boumediene à Alger à cause de chemises arborant une carte qui a provoqué la colère des « anciens » car elle montre le Maroc avec ses territoires sahariens.

Le régime algérien, dans sa laide dictature hier, tout en exhibant sa musculature aux joueurs duRenaissance de Berkane, s’est opposé à l’esprit sportif, aux lois régissant le sport et à l’éthique de l’hospitalité, confirmant sans l’ombre d’un doute qu’il a atteint des niveaux record dans l’affichage de l’hostilité dans un domaine censé être un sanctuaire de valeurs et d’éthique, loin des luttes politiques et diplomatiques où le palais du peuple n’est plus capable de réaliser des gains au profit de son agent, le Front Polisario, le mouvement séparatiste.

L’insistance des militaires algériens à impliquer leurs positions politiques hostiles envers le Maroc dans le football a également contribué de manière significative à créer une distance et un fossé considérables entre les deux peuples, empêchant tout rapprochement entre les deux pays à court ou moyen terme, à moins que les « anciens » du palais ne soient déracinés et que la voie soit ouverte à un changement politique qui mettrait fin aux manœuvres de personnalités comme Chengriha et ses acolytes, qui se nourrissent du poison de l’hostilité envers le Maroc et de la théorie du complot.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page
close button