Officiellement… le serval vu dans une vidéo à Tanger ne représente pas de danger pour les humains

 

Les données de l’Agence nationale des eaux et forêts révèlent que le serval, repéré dans une forêt en périphérie de Tanger, est considéré comme une « espèce en voie de disparition ». De plus, ce type d’animaux rares ne représente pas de danger pour les humains.

L’agence a déclaré que au Maroc, « le serval est en voie de disparition, et il est possible de le trouver de la région de Guelmim et Oued Draa à Aït Ouabelli à l’est, et la vallée de Noun/Assaka sur le bord des montagnes de l’Atlas occidental au nord. Quant à l’Atlas moyen, il va d’Azrou à Ouirgane, et deux observations récentes ont été documentées en 2013 et 2014″.

Dans une déclaration suite à la circulation d’une vidéo montrant le serval dans a forêt de Mulukhiyah à Tanger, l’agence a lancé, en collaboration avec les autorités locales et la gendarmerie royale, une vaste opération de ratissage de ces zones pour rechercher cet animal et vérifier la véracité de ces informations ».

La campagne a inclus une exploration sur le terrain des zones où cet animal aurait été vu, ainsi que les zones avoisinantes, pour rechercher des traces de cet animal et recueillir des informations auprès des habitants à ce sujet pour analyse par des experts. Les efforts se poursuivent pour trouver sa source et déterminer comment il est arrivé dans a forêt de Mulukhiyah au Cap Spartel.

La source a souligné que « le serval » n’est présent que dans les jardins zoologiques, où il vit en captivité », indiquant que l’impact de « le serval » sur les populations locales et son environnement en général est généralement limité, en raison de sa petite taille relative et de son régime alimentaire qui dépend principalement de la chasse de proies plus petites telles que les rongeurs. « Le serval ne représente pas de danger direct pour les humains, mais au contraire, il peut même être utile en aidant à réguler les populations de rongeurs qui pourraient devenir nuisibles à l’agriculture ou à la santé publique en cas de surpopulation.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page
close button