La Fédération de tennis entre le flottement, l’échec et l’absence aux Jeux olympiques. Appel au départ de Faiçal Laàraichi

HIBAPRESS-RABAT

Le tennis marocain traverse une véritable crise depuis plusieurs années, lui faisant manquer une nouvelle fois les Jeux Olympiques d’été de Paris 2024. La dernière participation du tennis marocain aux Jeux Olympiques remonte à l’édition d’Athènes en 2004.

Depuis la nomination de Faiçal Laàraichi à la présidence de la Fédération Royale Marocaine de Tennis en 2009, le tennis marocain est en proie à des problèmes et des échecs, ce qui fait que le Maroc rate encore une fois de plus les compétitions de tennis aux Jeux Olympiques d’été qui se déroulent actuellement dans la capitale française, Paris.

Depuis la mort du Père du Tennis Marocain l’éternel et combattant feu Si Mohammed M’Jid et la retraite du duo Hicham Arazi et Younes El Aynaoui, le tennis marocain est incapable de produire un nouveau champion pour honorer le Maroc dans les compétitions internationales, telles que les grands tournois et les Jeux Olympiques.

L’hypocrisie de la FRMT s’est étendu jusqu’à refuser au jeune Reda Bennani, il y a quelques mois, de participer au Grand Prix Hassan II de Tennis, alors qu’il est l’un des meilleurs espoirs du tennis marocain.

Reda Bennani a publié une vidéo dans laquelle il exprime son mécontentement concernant sa marginalisation et son refus de participer au Prix Hassan II, où il se plaint du « déni » de la part de la direction technique, indiquant qu’elle a tenté de nuire à sa réputation et a également remis en question son patriotisme au cours de la période écoulée.

Devant son incapacité à former de nouveaux champions, la FRMT a eu recours à des joueurs étrangers, comme Elliot Benchret, qui défendait les couleurs de la France avant que la Fédération de tennis ne le fasse venir au Maroc, mais il n’a pas réussi à faire ses preuves et n’a pas apporté de plus-value.

Beaucoup pensent que la FRMT a besoin d’un changement radical avec le départ de Faiçal Laàraichi de sa présidence, et l’élection d’un nouveau bureau plus compétent et capable de ramener le tennis marocain au premier plan, et de mettre fin à la série d’échecs et à l’absence des compétitions internationales telles que les Jeux Olympiques.

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