Oujda.. La frontière maroco-algérienne ouverte pour accueillir 52 personnes victimes de l’immigration

Heba Presse : Oujda
Les autorités algériennes ont libéré 52 jeunes Marocains candidats à l’immigration irrégulière et, à cet égard, l’Association marocaine d’aide aux migrants en situation difficile à Oujda a publié un rapport dont copie a été reçue par Heba Press.
Selon le rapport, l’Association marocaine d’aide aux migrants se trouve dans une situation difficile à Oujda, traquant dans la matinée le dossier des Marocains disparus, prisonniers et détenus candidats à l’immigration sur différentes routes migratoires, que ce soit en Tunisie, en Libye ou en Algérie. Lundi 16 septembre, les autorités algériennes ont remis un nouveau lot de jeunes, et le processus de remise de (52) jeunes hommes a eu lieu au centre frontalier Jog Beghal d’Oujda et le colonel Lotfi Mughniyeh. trois femmes et cinq mineurs à la fois, détenus et prisonniers après avoir purgé leur peine dans les prisons algériennes.
Le processus de remise et de remise s’est déroulé comme son homologue précédent, et au contact des jeunes libérés après leur franchissement du poste frontière depuis plusieurs villes: Fès, Meknès, Oujda, Azilal, Taza, Taounate, Ouarzazate, Demnate, El Jadida, Berrechid, Tanger et le M’diq….
Comme mentionné précédemment, le rapport ajoute que certains d’entre eux ont passé plus de trois ans et six mois en prison, en plus de près d’un an en détention administrative. L’association suit de près de nombreux dossiers à ce sujet, ainsi que plusieurs centaines de jeunes. sont toujours en détention administrative en attendant leur expulsion.
Ce processus, qui a été entravé auparavant par plusieurs difficultés techniques et procédurales, tente d’appeler à une solution au dossier. Il apparaît que les parties algérienne et marocaine, à travers les trois consulats d’Alger, Oran et Tlemcen, travaillent d’arrache-pied pour expulser. le reste après que les deux parties soient parvenues à un accord sur la question.
Beaucoup sont également en détention provisoire, avec plus de 400 dossiers et plusieurs (06) corps, dont les corps de deux filles de la région de l’Est, dont les familles attendent d’être libérées et reçues comme le reste des corps que l’association a travaillé auparavant pour faciliter les mesures judiciaires et administratives.
Comme mentionné précédemment, l’association a correspondu avec des instances algériennes et marocaines, dont le Président de la République algérienne, ainsi qu’avec plusieurs ministères, outre le ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération africaine, le Conseil national des droits de l’homme au Maroc, le Comité international de la Croix-Rouge internationale et plusieurs autres.
Comme l’ajoute le dossier, il y a eu plusieurs complications, notamment après la rupture des relations diplomatiques entre les deux pays, et à l’occasion de la participation de l’association au séminaire international du 11 septembre dernier, organisé par le Comité international de La Croix-Rouge à Rabat, a été l’occasion de présenter à nouveau le dossier des détenus, détenus, disparus et candidats décédés à l’immigration à travers les routes de l’immigration et d’appeler à plaider dans le dossier.
L’association espère que cette démarche, comme ses prédécesseurs, sera aussi une étape de réel soulagement et de retour de tous les jeunes détenus, détenus, et prisonniers candidats à l’immigration en Algérie auprès de leurs familles et familles… et des restes des les défunts sont remis à leurs familles. Et détectez toutes les personnes disparues.
Enfin, l’Association marocaine d’aide aux migrants en situation difficile confirme :
– Elle ne ménagera aucun effort pour dénoncer ces mafias et ces courtiers qui font le commerce des drames familiaux et exploitent les conditions psychologiques et sociales dans lesquelles elles vivent, et qu’elle prendra toutes les mesures juridiques pour donner suite et exiger l’ouverture d’enquêtes sur cette affaire. et de poursuivre judiciairement ces mafias et courtiers, et qu’elle travaille dur, volontairement et gratuitement, et selon ses capacités limitées, pour accompagner les familles et plaider leur cause pour connaître le sort des personnes disparues et les libérer. les détenus et prisonniers candidats à l’immigration sur le territoire algérien, libyen et tunisien.
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