Meknès : une ville au-dessus de la loi !?

HIBAPRESS-RABAT-MoK
Alors que dans plusieurs villes du Royaume les autorités locales effectuent des campagnes pour lutter contre l’occupation illégale de l’espace public, à Meknès c’est tout le contraire ou presque qui s’y passe ,des terrasses de café poussent un peu partout au vu et au su des autorités de la ville, à l’image de ce café –pâtisserie qui se trouve à proximité de l’hôtel Tafilalet dans le quartier Lafayette dont la terrasse empiète carrément sur le trottoir pour les piétons ne laissant à ceux-ci qu’un espace juste assez « large » pour se faire écraser ,ou encore cette autre enseigne italienne nouvellement ouverte dans le quartier Gouraud qui occupe un espace au-delà que la loi lui permet.
Mais apparemment dans la capitale ismaïlienne cette loi n’existe pas, en tout cas pour certaines catégories de citoyens, pourtant la ville est gérée par un gouverneur, un ou des pachas, des caïds, des chibouks, des mokaddems des « élus », des gardiens d‘immeubles et de voitures ,toute la panoplie au service de l’état et malgré tout cet arsenal, les plus hautes autorités de la ville semble être frappées de cécité.
Il est temps de mettre fin à ce dictat imposé par certains notables de la cité avec la complicité et la soumission des autorités et des « élus », car comment expliquer qu’une ville jadis si florissante et si dynamique soit devenue aussi éteinte, aussi morne ?
Honte à ceux qui administrent ces malheureuses 700 000 âmes sans pour autant leur offrir le moindre respect ! C’est tout ce qu’ils demandent… du respect.