Association des spécialistes du Maghreb arabe : « Les amendements au Code de la famille comprenaient des violations flagrantes de la charia. »

Cet article a été automatiquement traduit de HIBAPRESS, la version arabe :
Heba Presse – Rabat
L’Association des savants du Maghreb arabe a exprimé sa profonde préoccupation face aux récentes modifications du Code de la famille annoncées par le ministre des Dotations et des Affaires islamiques du Royaume du Maroc, et attribuées au Conseil scientifique suprême, estimant qu’elles comportent des violations flagrantes de ce qui est convenu dans la loi islamique.
Dans son communiqué publié mercredi 23 joumada al-Akhira 1446, l’Association a confirmé que ces amendements affectent les constantes de la religion islamique et le consensus jurisprudentiel, avertissant que leur application pourrait conduire à un conflit de la loi avec la loi islamique, ce qui pourrait pousser les gens à recourir aux fatwas juridiques plutôt qu’aux litiges devant les tribunaux.
Le communiqué indique que les violations les plus importantes incluses dans les amendements comprennent la suppression de l’exigence de témoignage dans le contrat de mariage, qui est considéré comme l’un des piliers fondamentaux de la charia, en plus de l’octroi à la mère gardienne de la tutelle légale sur les enfants après le divorce, ce qui est considérée comme une injustice envers le mari et le prive de ses droits légaux.
Le communiqué dénonce également l’imposition de lois relatives aux dettes de l’épouse, qui contredisent le consensus jurisprudentiel, et approuve l’idée de partager l’argent des époux en cas de divorce, ce qui est contraire aux dispositions du mariage en Islam. .
Concernant la question de l’héritage, l’Association a considéré que la modification des droits des héritiers en matière d’héritage constitue une violation des dispositions de la charia islamique, notamment en ce qui concerne le refus des droits des membres de la famille à la mère et à la sœur du mari.
L’association a prévenu que ces amendements, qu’elle qualifie de résultat de la pression internationale, aggraveraient encore davantage les problèmes familiaux et entraîneraient une augmentation des conflits au sein de la famille, ce qui nuirait particulièrement aux femmes.
Elle se demande également pourquoi une loi spécifique à l’école de pensée Maliki n’a pas été proposée, qui permettrait aux musulmans d’être jugés selon la charia, au lieu d’imposer des lois laïques.
En conclusion de la déclaration, l’Association a souligné la nécessité pour les universitaires, les juges et la société civile de s’opposer à ces amendements, afin de préserver les constantes de la religion islamique et de la charia Maliki adoptée par le Maroc, appelant au retour à la religion islamique. La charia, qui représente une garantie de justice et de stabilité dans la société.