Droits de douane : Trump doit discuter lundi avec le Canada et le Mexique

Hibapress / Radio Canada

« Je vais discuter avec le premier ministre Trudeau demain matin », a déclaré le président américain dimanche.

L’hymne national américain hué en marge du match des Raptors à Toronto. Ce scénario se répète depuis un moment dans les événements sportifs au pays, un exemple de la colère des Canadiens contre les tarifs de Donald Trump. D’ailleurs, un mouvement de boycottage prend forme au pays: acheter local, modifier des plans de vacances ou bouder les grandes chaînes d’alimentation et les plateformes de diffusion. Reportage d’Aimée Lemieux.

Ce soir, pour la première fois depuis vendredi, on a entendu Donald Trump. En effet, lors de son arrivée à Washington, il a affirmé qu’il allait parler avec Justin Trudeau demain. Les deux ne se sont pas parlé depuis l’assermentation du président américain. Notre correspondante aux États-Unis Azeb Wolde-Giorghis est sur place.

rudeau s’entretient avec le président du Conseil européen

Dimanche, le premier ministre Trudeau a déclaré s’être entretenu avec António Costa, président du Conseil européen, avant le sommet informel des dirigeants de l’Union européenne au Conseil européen qui aura lieu lundi.

Selon un communiqué du cabinet du premier ministre, MM. Trudeau et Costa ont discuté de l’imposition de tarifs américains et de la réponse du Canada. Les deux dirigeants auraient souligné la nécessité de maintenir la coopération afin de promouvoir la sécurité économique de leurs populations respectives de part et d’autre de l’Atlantique.

Le bureau a déclaré que MM. Trudeau et Costa avaient convenu de rester en contact étroit.

Des droits de douane sur les produits européens prévus pour très bientôt, assure Trump

Le président américain Donald Trump a assuré dimanche que les produits européens seront très bientôt visés à leur tour par des droits de douane après ceux qu’il a imposés sur les produits en provenance du Canada, du Mexique et de la Chine.

Ils profitent vraiment de nous, vous savez : on a un déficit de 300 milliards de dollars. Ils ne prennent ni nos voitures ni nos produits agricoles, quasiment rien, et nous prenons tout, des millions de voitures, des quantités énormes de produits agricoles, a-t-il expliqué à la presse. Je n’ai pas de calendrier, mais c’est pour très bientôt.