Ce soir à Mohammédia, CAN U-17 – Maroc – Afrique du Sud : les Lionceaux face au piège sud-africain

HIBAPRESS-RABAT-CAF

Qualifié sans encaisser le moindre but, le Maroc aborde son quart de finale contre l’Afrique du Sud avec ambition mais aussi prudence. Face à lui, des Amjimbos résolus à faire tomber le pays hôte.

À domicile, dans un stade El Bachir de Mohammedia promis à l’effervescence, le Maroc veut confirmer son statut de favori. Invaincus, solides derrière, créatifs devant, les Lionceaux ont convaincu en phase de groupes. Mais en quart de finale, face à une Afrique du Sud en quête d’exploit, la marge d’erreur est nulle.

« On entre dans une autre compétition », reconnaît Nabil Baha, sélectionneur du Maroc. « C’est maintenant de l’élimination directe. Il faut être lucide, jouer avec intensité. On respecte l’Afrique du Sud, mais on ne s’adapte à personne. C’est à eux de trouver les solutions. »

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La confiance du pays hôte

Avec trois matchs sans encaisser de but,  les Lionceaux s’appuient sur une solidité défensive de premier plan et un potentiel offensif affirmé. Khalil Daoues, l’un des leaders de l’effectif, ne cache pas ses intentions :

« On a réussi notre premier tour, maintenant, on veut aller au bout et garder la coupe à la maison, incha’Allah. » Le groupe vit bien. Le sélectionneur, ancien international, veille à canaliser l’euphorie : « Il faut qu’ils prennent du plaisir, sans subir la pression. Ce n’est pas tous les jours qu’on joue un quart de finale de CAN. »

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L’Afrique du sud veut faire tomber le Maroc… encore

L’ombre de la CAN senior plane sur cette rencontre. En janvier, l’Afrique du Sud avait éliminé le Maroc. Et Vela Khumalo, coach des U-17, n’a pas oublié :« Nos A l’ont fait, nos Banyana Banyana aussi. Pourquoi pas nous ? Le Maroc est fort, mais nous avons bien étudié leur jeu. On veut créer la surprise. »

Même ton chez Lwandiso Radebe, milieu offensif :« On sait qu’ils n’ont pas encaissé. Justement, notre objectif est de leur marquer. On a travaillé ça à l’entraînement. Il n’y a plus de stress. On joue notre football, on veut renverser le stade. »

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Un duel de styles

Ce quart oppose deux philosophies. Le Maroc, structuré, patient, sûr de sa force. L’Afrique du Sud, plus directe, joueuse, parfois fébrile derrière mais imprévisible devant. Le sélectionneur sud-africain est lucide :

« On a été trop tendres en défense en poules. On a corrigé cela. Le Maroc est organisé, mais nous aussi. On ne vient pas en victime. » Sur le plan physique, les Sud-Africains espèrent faire parler leur fraîcheur et leur pressing. Le Maroc, lui, compte sur ses circuits huilés et un milieu de terrain dominateur. « Nos joueurs savent faire la différence à tout moment », glisse Nabil Baha.

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L’attente d’un pays

Le Maroc joue à domicile. Et si cela constitue un avantage indéniable, cela ajoute aussi de l’attente.« On veut offrir ce trophée à notre peuple », insiste Daoues. Mais Baha tempère :« Oui, il y a plus de pression, mais aussi plus de soutien. Le public peut nous porter. À nous d’être à la hauteur. »

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