La deuxième journée de l’exposition du ministère de la justice suscite un débat sur le rôle des « nouveaux médias ».

HIBAPRESS-RABAT-MJ

Le samedi 19 avril, deuxième jour de la 30e édition du Salon international de l’édition et du livre à Rabat, le ministère de la Justice a organisé une rencontre intellectuelle sur les nouveaux médias et leur rôle dans la sensibilisation au droit et aux droits de l’homme, avec une lecture de la loi 13.31 sur le droit d’accès à l’information, animée par le professeur Ihsane El Hafidi, professeur de recherche à la Faculté de droit de l’Université Hassan I de Settat, et le professeur Najiba Jalal, journaliste et directrice de la publication d’ExpressTV. La réunion était animée par le Dr Wafaa Mellih Cherki, membre du département de la communication et des partenariats de la direction de la coopération et de la communication du ministère de la justice. Le thème de la réunion a soulevé des questions essentielles sur le rôle que les soi-disant nouveaux médias, par opposition aux médias traditionnels, peuvent jouer dans la sensibilisation des citoyens au droit et aux droits de l’homme, ainsi que sur les différents problèmes qu’ils peuvent parfois soulever en matière de respect de la vie privée et de crédibilité des sources d’information. Dans son intervention, M. Hafezi a abordé la question de la société en réseau et des nouveaux médias, en passant en revue les défis les plus importants face aux « fake news », ainsi que l’impact de l’interdépendance croissante entre la technologie et les moyens de communication sur le destinataire, qui est passé d’un destinataire passif à un destinataire positif.

Cependant, la société en réseau a eu un impact positif, mais aussi un impact négatif en raison de sa capacité à falsifier les informations, d’où la nécessité d’une approche juridique pour limiter ses répercussions. Dans son intervention, le professeur Najiba Jalal a abordé la profession de journaliste en analysant les valeurs juridiques et les droits de l’homme entre le passé et le présent. Elle a analysé la responsabilité sociale du journaliste vis-à-vis des questions d’opinion publique et a critiqué les violations de la réalité médiatique qui contribuent à tromper l’opinion publique, en soulignant la nécessité d’un engagement éthique pour limiter le chaos dans le domaine des médias, qui peut parfois représenter un défi pour la sécurité nationale.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page
close button