À la veille de ses 100 jours, l’administration américaine consolide sa politique migratoire

Hibapress

L’administration du président américain, Donald Trump, continue de durcir sa politique de lutte contre l’immigration clandestine, avec la poursuite de la construction d’un mur sur la frontière avec le Mexique et l’expulsion de « centaines » de migrants illégaux, a affirmé la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt.

« Nous menons actuellement la plus grande campagne d’expulsion de l’histoire américaine », a déclaré Leavitt lors d’un point de presse lundi en compagnie du Tom Homan, dirigeant de l’agence de contrôle des frontières et de l’immigration (ICE).

L’opération d’expulsion, baptisée Tidal Wave, est « la plus vaste opération d’expulsion de l’histoire américaine », a souligné la porte-parole, ajoutant qu’il ne s’agissait que d’un début, l’opération n’étant qu’un « signe avant-coureur » des politiques qui suivront.

Les actions prises par l’administration Trump ont permis de réduire de 96% les arrestations de migrants clandestins à la frontière mexicaine.

Estimées à 140.000 en mars 2024, ces arrestations ont chuté à 7.000 jusqu’en mars dernier, a affirmé la porte-parole de la Maison Blanche, qui a souligné que la majorité des illégaux ne tentent plus la traversée.

Lorsque le nombre de personnes traversant illégalement les frontières américaines chute de 96%, moins de d’enfants meurent en faisant le voyage, moins de femmes et d’enfants sont victimes de traite des êtres humains, moins de terroristes connus ou présumés n’y rentrent, et moins de fentanyl arrive dans le pays, a souligné Homan, de son côté.

L’administration américaine avait annoncé, début avril, avoir expulsé quelque 100.000 illégaux.

Mme Leavitt a, par ailleurs, fait savoir que plus de 140 km de « nouvelles barrières frontalières » étaient en phase de planification et de construction, tandis que 130 km de barrières temporaires avaient déjà été déployées.

Le président Trump devrait également signer lundi un décret présidentiel sur les « villes sanctuaires », ces agglomérations qui interdisent aux responsables locaux de signaler aux agents fédéraux la présence d’immigrants sans papiers s’ils risquent d’être expulsés.

Récemment, les maires démocrates de quatre grandes villes – Boston, Chicago, Denver et New York – ont été sévèrement critiqués au Congrès pour leur « protection » de immigrés illégaux se trouvant dans leurs villes.

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