Cet Inter Milan est décidément insubmersible !

HIBAPREESS-RABAT-FIFA

  • Le FC Internazionale Milano a pris le dessus sur le FC Barcelone au terme d’une demi-finale de Ligue des champions de l’UEFA d’anthologie

  • Les Nerazzurri disputeront la grande finale à Munich, le samedi 31 mai prochain

  • Le club milanais fait partie des 32 équipes qui participeront à la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA 2025™ dans quelques semaines

Futur participant au Mondial des clubs, l’Inter Milan s’est défait du FC Barcelone pour valider son billet pour la finale de la Ligue des champions de l’UEFA.

La double confrontation de titans entre le FC Internazionale Milano et le FC Barcelone restera longtemps dans les mémoires, peut-être même à jamais, tant elle fut spectaculaire. Le match aller (3-3) avait déjà été grandiose, mais lors de la manche retour, on a peut-être tout simplement assisté à l’un des plus grands matches de l’histoire du football européen.

L’Inter Milan et le Barça se sont livré ainsi une bataille palpitante en demi-finale de la Ligue des champions de l’UEFA, avec à l’arrivée sept buts marqués par les Italiens et six par les Espagnols sur l’ensemble des deux rencontres. Au bout du compte, c’est la ténacité et la détermination de l’Inter qui ont fini par faire la différence. Après 120 minutes intenses au retour, les Interistes l’ont en effet emporté 4-3 (a.p.) face à une armada catalane pourtant pétrie de talent.

Un match dans l’histoire

Comme à l’aller, l’Inter a débuté le match retour tambour battant à San Siro et menait déjà 2-0 à la pause. Lautaro Martínez, contraint de sortir sur blessure six jours plus tôt à cause d’un problème musculaire, a serré les dents pour être présent au retour. Bien lui en a pris car sa détermination a été récompensée dès la 21e minute, lorsqu’il a ouvert le score. À la 46e minute, c’est de nouveau lui qui a obtenu un penalty bientôt transformé par Hakan Çalhanoğlu, chirurgical face à Wojciech Szczęsny, pourtant réputé pour son talent dans ce type de face à face. La mi-temps sifflée, bien des observateurs imaginaient alors l’affaire déjà entendue. Ils se trompaient lourdement.

La seconde période a en effet été très nettement à l’avantage du Barça. Alors qu’Eric García a réduit l’écart à la 54e minute d’une belle volée, son partenaire Dani Olmo a égalisé six minutes plus tard d’une tête imparable. Le dénominateur commun à ces deux réalisations ? Le passeur décisif, Gerard Martín. Portés par un Lamine Yamal rayonnant, les Catalans ont fini par prendre l’avantage à la 87e minute grâce à une frappe en deux temps de l’impressionnant Raphinha. À ce moment-là, nul n’imaginait alors l’Inter en mesure de renverser le cours de l’histoire.

Le football a toutefois ça de magnifique qu’il est imprévisible. À la 93e minute, alors que tout espoir semblait perdu, sur un centre de l’infatigable Denzel Dumfries, Francesco Acerbi a délaissé son poste de défenseur pour monter aux avant-postes, et a alors envoyé le ballon sous la barre d’un Szczęsny médusé. Dans un stade en fusion, le temps réglementaire s’est conclu sur un score de 3-3, le même qu’au match aller, et le duel de folie a alors basculé en prolongation.

Malgré la fatigue ambiante, le fougueux Lamine Yamal n’a pas réduit ses efforts et a même continué à tourmenter la défense italienne, mais en face, les Intéeristes ont eux aussi poussé et fini par être récompensés à la 99e minute. Après un exploit individuel de Marcus Thuram, Mehdi Taremi a remisé sur Davide Frattesi, lequel a d’abord feinté la frappe avant de placer tranquillement le ballon du gauche dans le petit filet opposé pour signer le but du 4-3, dans une enceinte extatique.

Le gardien suisse Yann Sommer, auteur de plusieurs arrêts décisifs durant la rencontre, s’est encore illustré en détournant ensuite une frappe puissante du gauche de Yamal, qui aurait pu faire exploser de joie les supporters catalans. Cette parade rappelle sans nulle doute un autre sauvetage légendaire réussi par Júlio César face à Lionel Messi, lors de la demi-finale Inter-Barça de 2010.

Au terme de 210 minutes d’une lutte acharnée, c’est donc l’Inter Milan est sorti gagnant d’un match d’anthologie, mais c’est incontestablement le football qui en est ressorti grand vainqueur.

Les larmes du capitaine

À l’issue du match, dans une ambiance plus festive que jamais, le capitaine Lautaro Martínez s’est confié à Sky Sports sur la semaine éprouvante qu’il avait vécue : « J’ai vraiment souffert de la blessure contractée au match aller », a-t-il déclaré. « J’ai passé deux jours à pleurer chez moi, car je ne voulais pas manquer ce match. J’ai tout fait pour revenir, j’ai travaillé très dur pour être prêt. On ne peut pas rater ce genre de rendez-vous. J’avais promis à ma femme et à mes enfants que je serais de retour à temps. Je ne suis toujours pas à 100 %, mais je fais tout pour revenir au top. »

« On franchit un cap », a-t-il ajouté. « Depuis notre défaite contre Manchester City en finale (1-0, en 2023), on est animés par la volonté de remporter cette Ligue des champions. On a une occasion unique d’écrire une nouvelle page de l’histoire de ce club. »

Le 31 mai prochain, les hommes de Simone Inzaghi disputeront une deuxième finale en l’espace de trois ans. Et comme l’a souligné Lautaro Martínez, l’Inter n’a cessé de grandir mentalement depuis son échec contre les Citizens. De l’ambition, un mental et un cœur immense : voilà les ingrédients que les Nerazzurri utiliseront pour remporter le titre continental dans quelques semaines. Et ces qualités, ils les emmèneront à coup sûr également dans leurs bagages quand il s’envoleront pour les États-Unis afin d’y disputer la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA 2025™, laquelle se déroulera en juin et juillet prochains.

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