DÉSORMAIS, LES MAROCAINS VONT MANGER DU POULET AMÉRICAIN
Les Marocains s’adonnent de plus en plus au manger du poulet et il n’y a pas que les occasions des fêtes de noces annuelles du mois d’août comme à l’accoutumée mais il s’avère que les locaux spécialisés dans la préparation du poulet rôtie sont désormais légions au Maroc ou on peut le constater de visu dans chaque coin de rue de toutes nos villes du Royaume.
Le poulet est ainsi devenue notre manger quotidien dont on ne peut se passer quitte à aller le chercher nulle part ailleurs.Ce n’est pas parce qu’il semble être moins cher que les autres viandes, sauf qu’il est devenue une de nos plats préférée , au moment ou on a commencé à le décortiquer en morceaux et ou même son foi est devenue à vendre à part entière à 20 DH le Kilo, ce qui facilite bien la tache à nos ménagères qui n’ont plus à se faire de soucis pour soigner le poulet: tout est désormais fin prêt!
Pour parer donc à ce qu’il pourrait se passer si jamais un manque se fait sentir, le Maroc a précipité les choses en allant chercher plus de poulets , en allant le dénicher même chez nos amis américains.
Aussi, le marché marocain s’ouvre aux exportations américaines de volaille. Alors que Rabat interdisait jusque-là les importations de cette catégorie d’aliment pour des raisons de sécurité alimentaire, le gouvernement marocain vient d’autoriser leur accès à son marché.
Cette démarche, annoncée par le ministère marocain de l’Agriculture, est le fruit de concertations avec le représentant américain au Commerce, et le ministère américain de l’Agriculture pour apporter des garanties sur la sécurité alimentaire » des produits concernés.
Ainsi, le ministère précise que les démarches annoncées interviennent dans le cadre du suivi de la mise en œuvre de l’accord de libre-échange (ALE) Maroc-USA, signé le 15 juin 2004 et mis en œuvre le 1er janvier 2006, relevant que le Département de l’Agriculture marocain et les représentants de l’United State Trade Representatives (USTR) ne sont parvenus qu’en mai 2018 à la conclusion de manière concertée du contenu du certificat sanitaire qui devra accompagner toute importation de viandes de volaille et des produits à base de viande de volaille originaires des USA, conformément aux dispositions auparavant négociées dans le cadre de l’accord de libre-échange.
Les importations des viandes de volaille et des produits à base de viandes de volaille en provenance des États-Unis, concernent uniquement les produits congelés et doivent s’accompagner du certificat sanitaire et d’un certificat d’abattage Halal, souligne le ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts dans un communiqué mardi.
Ces importations bénéficient, selon les dispositions de l’ALE, de concessions tarifaires assorties ou non de contingents tarifaires (CT). Ces CT, répartis selon le principe du Premier Venu-Premier Servi (PVPS) et pris en charge par l’Administration des Douanes et Impôts Indirects (ADII) sont chiffrés en 2018 à 8958 tonnes, soit 1,3% de la consommation nationale en ces produits, fait observer la même source.
