Vers la création d’une école spécialisée dans les métiers du numérique au Sahara

Hibapress

La Fondation Ali Bouaida a signé, mercredi à Guelmim, un accord de partenariat avec la Digital France School, un réseau d’écoles du digital basé en France, en vue d’ouvrir une école spécialisée dans la formation gratuite aux métiers du numérique pour les jeunes non-diplômés de la région de Guelmim-Oued Noon.

Le président-fondateur de la Digital France School, Mahjoub Bayassine, a indiqué que la future école, baptisée « Digital Sahara School », assurera la formation gratuite de jeunes sans diplôme ou sans emploi dans les professions numériques.

Dans une déclaration à la MAP, il a souligné que la signature de cet accord s’inscrit en droite ligne du contenu des discours royaux appelant à adapter les formations aux besoins du marché du travail et à la promotion du capital humain, ainsi que dans le cadre des efforts portant sur la concrétisation de la régionalisation avancée.

A moyen terme, a précisé M. Bayassine, l’objectif de ce partenariat est de lancer cinq écoles et de former 500 bénéficiaires à Guelmim, Tan-Tan, Sidi Ifni, Dakhla et Laâyoune.

Revenant sur l’idée de créer une « école numérique », le président-fondateur de la Digital France School a expliqué qu’elle émanait d’ »un constat très simple » qui est qu’en France, « il y a 80.000 postes qui ne sont pas pourvus en informatique », au moment où beaucoup de « jeunes issus des quartiers populaires n’ont pas de baccalauréat et ne travaillent pas ».

Pour remédier à ce paradoxe, « nous avons lancé en partenariat avec des communes françaises, en particulier avec la mairie de Cergy, une formation gratuite pour former des jeunes pendant sept mois avec une pédagogie innovante aux métiers du numérique », a-t-il rappelé.

Cette école propose ainsi des formations intensives aux personnes sans diplôme et sans emploi pour leur donner une chance de trouver un travail, a-t-il insisté, faisant savoir qu’en sortant de la Digital France School, les étudiants obtiennent un diplôme reconnu bac + 2, une approche que ce réseau d’écoles du digital envisage d’appliquer au Maroc.

Pour M. Bayassine, le transfert de l’expérience accumulée par la Digital France School au Maroc est justifié par la similitude des problématiques constatées, notamment les taux de chômage enregistrés chez les jeunes et la nécessité de se former à des métiers prometteurs ouvrant des perspectives d’emploi pour les générations montantes.

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