CE QUE VAUT LA RÉPARATION ESTHÉTIQUE MAROCAINE: LA SMCPRE COMME EXEMPLE
La chirurgie plastique réparatrice et esthétique marocaine a vu le jour début des années 1950 par le Dr. LANTIAC, qui a travaillé au pavillon 17 à l’hôpital MAURIS GAUD, puis a ouvert la première clinique destinée à la chirurgie esthétique au monde au quartier Palmier fin des années 1950.
La société marocaine de chirurgie plastique reconstructive esthétique (S.M.C.P.R.E.) a été créée en 1983 par nos ainés qui ne dépassent pas à l’époque une dizaine.
Actuellement elle compte une centaine de praticiens.
Si la S.M.C.P.R.E a été créée pour faciliter les échanges entre les membres et avec les sociétés savantes nationales et internationales ainsi que l’organisation des congrès et des rencontres pour la formation médicale continue de ses membres, son objectif principale est la sécurité des patients et l’amélioration des conditions d’exercice de cette spécialité, en témoigne l’attitude de S.M.C.P.R.E. lors des problèmes des prothèses mammaires (P.I.P.)
La chirurgie plastique ayant connu un grand essor, la diversification des techniques, des méthodes et l’apport des nouvelles technologies (laser, R.F.,…) a permis des résultats de plus en plus probants, et de répondre à une demande sans cesse croissante, de la part de nos patients, néanmoins comme pour toutes autres chirurgies, la chirurgie plastique peut comporter des risques et des aléas, même exercée dans les meilleurs conditions et par un praticien qualifié, elle n’est pas exemple de risques, il est du reste établi qu’en médecine et d’une manière générale, le risque zéro n’existe pas. Le chirurgien plasticien se doit de tout mettre en œuvre pour obtenir le meilleur résultat possible, il est tenu par uneobligation de moyens renforcés mais en aucun cas par une obligation de résultats.
Les statistiques mondiales montrent le développement de cette spécialité ainsi que ses aléas.
LA DISTRIBUTION MONDIALE DES ACTES DE CHIRURGIE ESTHETIQUE SELON ISAPS (LA SOCIETE INTERNATIONALE DE CHIRURGIE PLASTIQUE ET ESTHETIQUE):
| |
Asie
| 29% |
Amérique du nord 28 | 28,5% |
Europe | 24,1% |
Amérique du sud | 15,4% |
Afrique | 1,6% |
Océanes | 0,9% |
Nombre d’actes réalisés en 2014 par pays
Classement des pays en fonction du nombre d’actes de chirurgie plastique par rapport à la population
Classement basé sur le nombre annuel d’actes par chirurgien
Classement par nombre d’actes réalisés par 100.000 habitants
LES DIX INTERVENTIONS LES PLUS DEMANDEES (MONDIALES):
| |
Les interventions invasives | Les interventions non invasives |
Augmentation mammaire | Botox |
Liposuccion | Filler |
Chirurgie des paupières | Epilation |
Abdominoplastie | Laser |
Lifting facial
| Peeling |
INTERVENTIONS AU MAROC | |
Les interventions invasives | Les interventions non invasives |
Augmentation mammaire | Botox |
Liposuccion | Filler |
Chirurgie des paupières | Epilation |
Abdominoplastie | Laser |
Lifting facial
| Peeling |
Pour ce qui est de la morbidité et la mortalité: une étude allemande publiant en 2008, avec une moyenne en 2003 de 200.000 liposuccions réalisées, ils reportent entre 1998 et 2003 : 72 complications avec 23 décès.
Au Maroc en moyenne 4.000 liposuccions .sont faites par an, et on des notes entre 1990 et 2019 : 12 décès dont deux faites par des chirurgiens non plasticiens (chiffres arrivés à la S.C.M.P.R.E)
On ne peut conclure ce communiqué de presse sans parler de la relation entre la presse, les réseaux sociaux de nos jours, avec cette spécialité si ces derniers ont permis de diffuser et vulgariser les techniques de cette spécialité dans toutes les classes sociales, en contrepartie leur réaction et leur jugement sont parfois démesurés et faussés du fait d’un manque d’informations éclairées.