LA FRANCE LÉGALISE « RIVOTRIL » COMME EUTHANASIE POUR LES PERSONNES ÂGÉES ATTEINTS DE CORONAVIRUS : M. BRUNO LAFONTAINE LANCE UN APPEL URGENT AU 1ER MINISTRE EDOUARD PHILIPPE 

HIBAPRESS-RABAT

M.Bruno Lafontaine dans une pétition produite dans « MesOpinions »,vient de monter au créneau face au premier ministre français pour vouloir espérer le remettre sur un fait qu’il juge inadmissible. Dans sa plaidoirie, l’auteur de la doléance veut sensibiliser l’Opnion publique sur un acte qu’il a considéré comme non acceptable et demande une révision de la part de M. Edouard Philippe :

M.Le Premier ministre Edouard Philippe, M. Le ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier Véran :

« Votre décret en date du 28 mars 2020 autorise la délivrance de Rivotril© hors AMM (Autorisation de Mise sur le Marché). Il rend accessibleà tout médecin dans sa forme injectable (à la différence de la forme orale), la prescription de Rivotril© .

Ce médicament est un anticonvulsivant non barbiturique qui appartient à la famille des benzodiazépines.Selon vos préconisations, ce traitement a pour objectif la prise en charge palliative des patients confrontés à un état asphyxique et ne pouvant être admis en réanimation ou pour lesquels une décision de limitation de traitements actifs a été prise.

Cette décision d’administration de Rivotril pouvant être prise hors de toute collégialité présente un risque de perversion de la législation française interdisant l’euthanasie active.

L’euthanasie demeure interdite, selon la loi Leonetti de 2005, cette loi autorise, après avis collégial et autorisation des proches ou du patient, à appliquer un traitement anti-douleur «qui peut avoir pour effet secondaire d’abréger sa vie», mais non de provoquer la mort.

Il serait utile au demeurant de revenir sur les raisons qui interdisent l’accès en réanimation pour les personnes plus âgées dont plusieurs cas de guérison sont connus après avoir contracté le COVID-19.

La défaillance de l’état dans la gestion des capacités de soin doit-il se traduire par le sacrifice de nos parents ?

Tenant à vous alerter sur les risques de nombreuses dérives  éthiques que votre décret comporte, je reste attentif aux précisions du cadre légal que vous voudrez bien lui apporter ».

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