SÉRIE RAMADANESQUE SUR LES PERSONNALITÉS DU polisario : LA FAMILLE EL OUALI MUSTAPHA SAYED, LE MAROCAIN FONDATEUR DU polisario. UNE VIE TOUTE MOUVEMENTÉE ET PLEINE DE SECRETS

BABA-HIBAPRESS/RABAT

Beaucoup de jeunes Marocains issues de nos Provinces du Sud se sont fait avoir surtout par excès de propagande du soi-disant « monde libre, révolutionnaire collé à Che Guevara » qu’ils s’étaient inculqués pendant leurs études, sans pour autant oublier le choc établi par les islamistes et autres nasseristes, qui crient haro sur toutes les monarchies du monde dont, bien sur, celle du Maroc !

Parmi ceux qui allaient choisir le chemin contraire à leur Patrie, El Ouali Mustapha Sayed né à Tan Tan et qui a entamé ses études au Lycée Moulay Youssef à Rabat avant de les terminer à l’Université Mohammed V

La famille El Ouali, en plus de El Ouali, il y a Brahim qui fut Mokhazni à Tan Tan avant de rejoindre les camps du polisario ou il y est jusqu’à aujourd’hui encore, laissant bonne impression auprès de nos soldats détenus la-bas, en plus de El Bachir lui aussi vivant toujours à Tindouf et qu’on a récemment pris pour mort égaré avec ses chameaux dans le désert avant qu’il ne réapparaisse de nouveau et leur frère ainé qui a refusé de rejoindre le polisario sous pression des algériens et qui a préféré s’exiler au Canada

El Ouali a crée le polisario le 10 Mai 1973, tenez-vous bien à …Zouerate en Mauritanie dont allait profiter le président algérien Feu Boumedienne pour vouloir contrer le Maroc et chercher à se trouver une débouché vers l’Atlantique, pour s’approcher plus de ce « révolutionnaire », qu’il a finalement convaincu avec l’appuie de son chef des renseignements secrets Kasdi Merbah et d’un célèbre espion russe qui allait devenir un grand portait de l’URSS, en l’occurrence Youri Andropov le tout puissant directeur du KGB et futur dirigeant de l’Union Soviétique.

El Ouali Mustapha Sayed a d’abord hésité avant de se lancer dans l’aventure  comprenant finalement qu’il a un parti qu’il peut tirer du soutien algérien, en devenant le 1ER leader du polisario et 1ER « président » de la pseudo « rasd »

Toujours est-il, El Ouali n’a jamais gagné la confiance des algériens qui pressentaient et craignaient que le jeune « révolutionnaire » pourrait bien jeter l’éponge et retrouver son pays natal  le Maroc selon un « traité par lequel si jamais El Ouali n’arrive pas à se situer dans une période de réflexion de 05 ans, il pourrait retourner chez lui à Tan Tan et s’en était alors fait du polisario »

Cette attitude n’est pas pour plaire à Alger et le 7 juin 1976, on suggérera à El Ouali de lancer une attaque contre Nouakchott.

El Ouali ne disposait pas encore d’armement suffisant et seuls quelques 800 « combattants » qui l’ont accompagnés dans cette tentative et finalement fut contraint de se replier avant qu’il ne soit  abattu en Mauritanie sur le chemin du retour, le 9 juin à l’âge de 28 ans, par « un avion Jaguar français » d’après la propagande lancée par l’Algérie et jamais réellement révélée, alors que l’hypothèse qui a circulé et qui circule encore de nos jours, c’est que » l’Algérie aurait envoyé le fondateur du polisario vers une mort certaine pour s’en débarrasser afin que la rivalité entre la Libye et l’Algérie pour le contrôle du Polisario prend fin, au moment donc ou l’Algérie, qui contrôle définitivement le Polisario, impose Mohamed Abdelaziz à la place de El Ouali Mustapha Sayed.

Depuis lors, le polisario est sous emprise algérienne jusqu’à nos jours

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