L’EXPÉRIMENTÉ MOHAMED MOUFID LANCE UNE RÉFLEXION, POSE ÉTUDE, CHERCHE SOLUTION, SUGGÈRE ET CRÉÉ DÉBAT : QUEL MODÈLE DE DÉVELOPPEMENT POUR LE SPORT MAROCAIN ?

HIBAPRESS- RABAT

SUGGESTIONS POUR UNE MEILLEURE GESTION DU SPORT NATIONAL :

I – AVANT PROPOS :

Le sport et l’éducation physique  sont considérés, à travers le monde , comme des instruments – clés au service des objectifs de développement socio-économique durable des pays.

Leur rôle d’unificateur entre les générations, les genres, les religions, les castes, les origines et les nationalités, est une évidence universellement reconnue ;

Il en est de même de leurs incidences positives sur la santé et le bien-être des personnes.

Ils doivent, en conséquence, être promus comme une activité accompagnant les individus tout au long de leur vie.

Ils constituent, également, des leviers puissants de promotion de l’égalité économique et de l’égalité des genres et donc de la cohésion sociale.

     Sur le plan national, il est indéniable que ce dernier rôle est parfaitement perceptible au niveau de la société marocaine qui se manifeste de façon remarquable toutes les fois qu’une discipline sportive , individuelle ou collective, réalise une performance internationale ou uniquement continentale ;

« Investir dans le sport c’est investir dans la promotion et le développement du pays, notamment les régions à faible potentiel économique mais qui regorgent de talents sportifs qui aspirent à utiliser le sport comme un « ascenseur social » ;

Malheureusement, cet élan d’enthousiasme se trouve, presque toujours et de façon répétitive, confronté à une réalité accablante, dans notre pays, illustrée par les innombrables défaillances au niveau de la gouvernance du sport national dans toutes ses composantes.

Les principes de gestion rationnelle et transparente de tous les aspects inhérents à la pratique du sport moderne, ne semblent pas avoir « un droit d’asile » dans notre pays.

Il en est de même en ce qui concerne le non recours à une logique de concurrence loyale et digne quant à la recherche et à la confection de l’image de marque de nos clubs, du spectacle offert, des transferts des joueurs et des pratiques de recherche et de développement des ressources financières de nos associations sportives.

Sur la base de ces considérations, non exhaustives, il est proposé de relancer une réflexion visant la refonte du modèle de gestion du sport national, dans tous les aspects de sa pratique et de sa gouvernance. C’est l’objet de la présente présentation, faite par l’auteur, sur la base de ses expériences, accumulées durant de longues années  d’abord, en tant que joueur international d’une discipline collective et, ensuite, en tant que gestionnaire, au sein des comités directeurs de clubs et de Fédérations de différentes disciplines.

Elle ne prétend à aucune exhaustivité et ne cherche à provoquer aucune polémique, mais elle ambitionne de contribuer, modestement, à une réflexion collective visant l’intérêt bien compris du sport national.

La réflexion qui a suscité l’élaboration de cette présentation s’est basée sur des actes fondamentaux très significatifs, à savoir :

II– ETAT DES LIEUX :

Un diagnostic très alarmant, attestant de l’état de crise du sport marocain, a été dressé par la Lettre Royale adressée aux « Assises nationales du sport », organisées à Skhirate les 24 et 25 octobre 2008.

Dans ce qui suit, on va se contenter de ne rappeler  que quelques  aspects de cet état des lieux :

Au moment de la tenue des « Assises », le texte réglementaire qui régissait le sport est un texte promulgué en 1889. La Lettre Royale recommandait de promulguer une nouvelle loi qui s’inscrit dans une stratégie nationale pour « remettre d’aplomb ce secteur vital » dans le cadre d’une véritable « politique sportive nationale »

La Lettre Royale a mis en exergue les innombrables dysfonctionnements qui pénalisent la bonne gestion du sport, notamment :

FINANCEMENT:

III –  QUELQUES CONSTATS :

Depuis la tenue des « Assises » et, à ce jour, la situation du sport national n’est pas plus reluisante en raison, entre autres, des causes suivantes :

Organes de gestion :

Aucune amélioration concrète n’a été introduite en terme de :

IV – Quelques pré-requis de base pour un développement durable du sport national :

L’objectif recherché se décline dans le contexte de la devise ou maxime ci-après : « Planter quelques graines pour faire germer un certain nombre d’initiatives susceptibles de contribuer à la  réalisation d’un développement durable du sport national ».

En partant de ce principe, les pré-requis suivants devraient pouvoir améliorer la situation du sport national :

BREF CV DE L’AUTEUR

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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