L’ONU RAPPELLE À L’ORDRE L’ALGÉRIE À PROPOS DU JOURNALISTE MILITANT KHALED DRARENI. L’ALGÉRIE A 60 JOURS POUR S’EXPLIQUER

HIBAPRESS-RABAT-AGENCES

Après les lettres anonymes déposées par les Algériens de la diaspora auprès de l’ONU, cette dernière a envoyé, par le biais de son bureau des procédures spéciales du Conseil des Droits de l’Homme, « une lettre aux autorités algériennes concernant l’affaire du journaliste Khaled Drareni, fondateur du site d’information Casbah Tribune et correspondant du TV5 Monde et de Reporters Sans Frontières (RSF) », emprisonné depuis le 7 mars 2020, suite à son interpellation, alors qu’il couverait une manifestation à Alger.

Les autorités algériennes ont un délai de 60 jours pour répondre à cette lettre contenant plusieurs questions au sujet de cette incarcération, tout en précisant que l’Algérie « n’est pas dans l’obligation de donner une suite ».

On rappellera que l’Algérie a profité du Covid-19 pour museler toutes les voix discordantes en Algérie, d’où son incarcération et celle de beaucoup d’autres journalistes.

Khaled Drareni était un symbole de professionnalisme, il a même couvert les manifestations « soutenant le régime ».

Devenu symbole de la liberté de la presse « face à un régime devenu de plus en plus autoritaire », Khaled Drareni, qui passe, aujourd’hui, vendredi 11 septembre, sa 168ème nuit en prison, a été condamné le 10 août dernier à 3 ans de prison ferme, par le juge près le Tribunal de Sidi M’hamed à Alger.

Mardi, 8 septembre, lors de son procès en appel, le Parquet d’Alger « a requis, 4 ans de prison ferme contre lui et ses deux co-condamnés Samir Benlarbi et Slimane Hamitouche ». Le verdict sera prononcé le 15 septembre prochain.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page
close button