Bourita revient sur la résolution 2548 adoptée par le Conseil de sécurité

Hibapress

La résolution 2548, adoptée par le Conseil de Sécurité le 30 octobre 2020 et relative à la question du Sahara marocain, se décline en un triple message : un message de clarté, de fermeté et de constance, a indiqué, samedi, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résident à l’étranger, M. Nasser Bourita.

Un message de clarté d’abord dans la définition des véritables parties dans ce différend régional, en pointant expressément le rôle de l’Algérie, citée pas moins de 5 fois, alors que ce pays n’était pas du tout évoqué dans les résolutions antérieures à 2017, a souligné le ministre dans une Déclaration relative à l’adoption de la résolution 2548 du Conseil de Sécurité.

Le Conseil de Sécurité appelle, donc, l’Algérie à assumer un rôle à la hauteur de son implication politique, diplomatique, militaire et humanitaire dans ce différend régional, a-t-il affirmé, soulignant qu’ »aucun processus politique n’est envisageable sans l’implication effective et constructive de ce pays ».

« Clarté ensuite dans l’identification de la finalité du processus politique », a ajouté M. Bourita, relevant que la résolution ne laisse aucun doute sur l’engagement du Conseil de Sécurité pour « une solution politique réaliste, pragmatique et durable … qui repose sur le compromis ».

« C’est là la façon du Conseil de Sécurité de réitérer son engagement pour une solution politique et d’écarter définitivement toutes les options inapplicables », a-t-il relevé, notant que « la résolution implique clairement que toute solution qui n’est pas pragmatique, n’est pas réaliste ni réalisable et est donc à écarter ».

M. Bourita a également insisté sur la clarté dans le cheminement du processus politique, à travers les tables rondes qui doivent voir la participation de l’ensemble des parties concernées, et notamment l’Algérie.

En effet, a affirmé le ministre, la résolution ne contient aucune référence au référendum, alors qu’elle se réfère à 6 reprises à la solution politique, notant que « ceux qui continuent à évoquer l’option référendaire s’inscrivent hors de la résolution onusienne, qui incarne à la fois la légalité internationale et exprime la volonté de la communauté internationale ».

Quant au message de la fermeté, M. Bourita a précisé qu’il concerne d’abord la question du recensement des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, le Conseil de Sécurité soulignant, ainsi, la responsabilité humanitaire de l’Algérie, qui est dans le devoir de se conformer à ses obligations internationales.

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