SOFT POWER INDEX 2022 PLACE LE MAROC SUR LE PODIUM AFRICAIN ET DES PLUS INFLUENTS AU MONDE

HIBAPRESS-RABAT

Dans son rapport « Soft Power Index 2022 », le cabinet britannique spécialisé dans le conseil et l’analyse des valeurs des marques, « Brand Finance » positionne le Maroc parmi les trois pays les plus influents d’Afrique.

Pour cette étude annuelle, Brand Finance s’est basé sur une enquête d’opinion réalisée auprès des résidents de plus de 100 pays représentant tous les continents et régions de la planète ainsi que l’avis des décideurs de gouvernements, institutions internationales, entreprises et ONG.

Le soft power est la capacité d’un Etat à influencer et à orienter les relations internationales en sa faveur par un ensemble de moyens, loin des moyens correctifs ou l’usage de force. Créé et développé par l’américain Joseph Nye, ce concept est désormais présent dans de nombreux pays.

Ainsi, l’on trouve en première place mondiale les Etats-Unis avec un score de 70.7/100, suivis du Royaume-Uni 64.9, de l’Allemagne 64.6, de la Chine 64.2, du Japon 63.5 et de la France 60.6. Quant au classement africain, c’est l’Egypte (31e mondial) qui occupe la première place suivie de l’Afrique du Sud (34e).

Le Maroc, lui, occupe la 3e place africaine et la 46e mondiale devant le Nigeria 69e, Maurice 71e, le Rwanda 74e, l’Algérie 75e, la Tunisie 76e, le Ghana 86e et Madagascar 94e. Tous les pays cités dans ce top 10 africain ont gagné en influence mis à part l’Algérie qui a perdu une place. Concernant Maurice, le Rwanda et Madagascar, ces pays font leur première apparition dans ce classement.

Les efforts des pays du continent en termes de soft power sont indéniables certes, mais il reste encore du chemin à faire. Aucun pays africain n’a pu encore accéder au top 20 mondial jusqu’à aujourd’hui. Ensuite, le rapport s’est intéressé aux différentes raisons derrière l’évolution du concept dans les pays susmentionnés.

Si le Royaume a gagné plusieurs places dans ce rapport c’est en partie grâce à sa diplomatie. C’est dire que les efforts déployés par les diplomates marocains ont porté leurs fruits. Le retour de l’Egypte sur le devant la scène est une suite logique au vu de l’influence qu’avait le pays avant le printemps arabe. L’Afrique du Sud doit sa progression surtout aux secteurs des médias et de la communication, de l’éducation, des sciences et des affaires.

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