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Meta, l’entreprise mère de Facebook, a annoncé mercredi une suppression de 11.000 emplois, soit environ 13% de ses effectifs, le premier plan social de son histoire.
« J’ai décidé de réduire la taille de notre équipe d’environ 13% et de me séparer de 11.000 de nos employés talentueux », a annoncé le PDG, Mark Zuckerberg, dans un message adressé aux salariés. Il s’agit d’un plan social de grande envergure dans un secteur technologique lourdement affecté par la crise économique, a-t-il ajouté.
« Je veux assumer la responsabilité de ces décisions et de la façon dont nous en sommes arrivés là. Je sais que c’est difficile pour tout le monde, et je suis particulièrement désolé pour ceux qui sont touchés », a déclaré M. Zuckerberg.
Le CEO s’est dit « reconnaissant envers celles et ceux qui quittent l’entreprise pour tout ce qu’ils ont fait pour faire avancer notre mission ».
Les employés licenciés aux Etats-Unis recevront 16 semaines de salaire de base et deux semaines supplémentaires de salaire pour chaque année de service.
En outre, l’entreprise couvrira leur assurance santé pendant six mois et un soutien pour trouver une nouvelle carrière.
Ces licenciements s’inscrivent dans un contexte de performances financières décevantes par la firme californienne et d’une stagnation du nombre d’utilisateurs, accompagnées d’une chute en bourse.
En effet, Meta souffre de problèmes structurels de longue date: elle a perdu près de 600 milliards de dollars de capitalisation boursière.
Depuis le début de l’année, la société inquiète les marchés, annonçant pour la première fois avoir perdu des utilisateurs sur son réseau social d’origine Facebook.
A noter que l’entreprise ne précise pas dans l’immédiat la répartition géographique des suppressions d’emplois.
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