Ait Taleb : « L’attribution de l’Accréditation Canada à l’Hôpital Cheikh Zaïd, une avancée notoire »

Intervenant lors de la cérémonie de remise du certificat d’accréditation organisée à l’Université internationale Abulcasis des sciences de la santé en présence d’éminentes personnalités et professionnels de la santé, M. Ait Taleb a souligné que le nouveau modèle national de développement, qui constitue le socle de ces réformes, est fondé sur le concept « de Responsabilité et d’essor » développé par le Souverain dans Son Discours du 29 juillet 2019, lequel concept renvoie vers des principes essentiels comme la confiance, la sécurité, la durabilité, la primauté des besoins et des aspirations des citoyens et l’importance de s’ouvrir sur les expériences, les expertises et les compétences nationales et internationales.

Le projet actuel de refonte du système national de santé est venu matérialiser l’essence même de ce nouveau modèle de développement, en ce sens qu’il ambitionne de hisser, aussi bien la pratique médicale que la culture managériale dans toutes les organisations nationales de santé, publiques soient-elles ou privées, à la hauteur des normes internationales et des standards reconnus de la qualité, a-t-il ajouté.

Dans le même ordres d’idées, le ministre a fait savoir que la nouvelle Loi-cadre n°06-22 relative au système national de santé reflète fidèlement cette volonté, expliquant qu’elle consacre effectivement un chapitre entier réservé à la création d’un « dispositif national d’accréditation des établissements de santé », le tout sous la responsabilité d’une Haute Autorité indépendante chargée de l’évaluation de la qualité des prestations de services et de soins.

Rebondissant sur la symbolique que renferme l’accréditation de l’Hôpital Cheikh Zaïd par un organisme reconnu par des institutions de renommée internationale comme le « Conseil Canadien des Normes », « l’International Society for Quality in Health Care » ou « l’Asia Pacific Accreditation Cooperation », M. Ait Taleb a indiqué qu’il s’agit d’un jalon historique, porteur d’une symbolique très forte, fruit d’un travail rigoureux et acharné qui donne forme à toute une vision d’avenir et ouvre la voie vers des horizons prometteurs.

L’Hôpital Cheikh Zaïd est, en effet, « un acteur important de notre système sanitaire », a-t-il affirmé, soutenant que son double statut d’établissement à la fois privé à but non lucratif, et relevant du Centre Hospitalier Universitaire de Rabat, lui confère une place de choix dans le cadre du projet de refonte du système national de santé, que ce soit à travers les mécanismes du partenariat public-privé, l’appui à la mise en place et la gestion des Groupements Sanitaires Territoriaux, la valorisation du capital humain et des métiers de la santé, ou encore à travers le développement de projets de recherche scientifique, de programmes d’enseignement et de pôles d’excellence.

Le ministre a souligné que cet établissement hospitalier universitaire, en tant que structure accréditée, est appelé à jouer un rôle stratégique accru dans le futur, dans un système national de santé qui se veut désormais intégré, inclusif et résilient. Il a, dans ce cadre, tenu à préciser que l’accréditation des organisations de santé n’est pas un simple outil d’amélioration des processus organisationnels et de réduction des postes de dépenses, mais représente, au-delà de ces aspects, un gage impartial de qualité, une garantie puissante de crédibilité et de rigueur, et un moyen des plus efficaces d’établir la confiance entre le système de santé et ses usagers.

Elle constitue aussi une assurance de fiabilité, de sûreté et de sécurité des prestations et services, d’autant plus qu’elle renforce l’image de marque et la notoriété des établissements qui la détiennent, leur permettant de se démarquer des autres acteurs, de s’ouvrir sur une clientèle plus large et sur des segments d’activité plus exigeants et d’être reconnus, enfin, tant à l’échelle nationale qu’internationale, a-t-il ajouté.

« La refonte que connaît le système marocain de santé aujourd’hui exige d’élever les démarches d’accréditation au rang de priorités nationales. Il ne s’agit plus vraiment d’un choix facultatif. Il s’agit d’un impératif incontournable dicté par l’évolution des sciences médicales, par la complexité des menaces sanitaires et par les mutations technologiques, sociales, culturelles et économiques que connaît le monde en général, et notre pays, en particulier », a conclu le ministre.