BAM : LE MARCHÉ DU TRAVAIL AFFECTÉ ET LA POPULATION ACTIVE A DIMINUÉ

HIBAPRESS-RABAT-BAM

Les données officielles de BAM ont révélé que le marché du travail a été affecté par la mauvaise saison agricole, qui a intensifié la tendance à la baisse de l’emploi dans l’agriculture, ramenant la part de ce secteur dans le volume total de l’emploi, pour la première fois, à moins plus de 30 pour cent.

C’est ce qui ressort du rapport annuel de Bank Al-Maghrib sur la situation économique, monétaire et financière pour l’année 2022, qui précise que pour les secteurs non agricoles, la levée des restrictions sanitaires a entraîné une amélioration de l’emploi dans certaines branches des services, notamment l’hébergement et la restauration, qui enregistrent un événement exceptionnel de 46 mille postes. Au contraire, les secteurs de l’industrie, du bâtiment et des travaux publics ont connu une quasi-récession.

Sur cette base, le même rapport suggérait que l’économie nationale aurait perdu 24.000 emplois après avoir créé 230.000 emplois un an auparavant et perdu 432.000 emplois en 2020, portant le volume d’emplois à 10,7 millions, soit un niveau inférieur de 2,1% par rapport à 2019.

En revanche, le nombre de personnes actives sur le marché du travail a diminué de 89.000, ce qui a entraîné une baisse sensible et généralisée du taux d’activité à 44,3% globalement, à 19,8% chez les femmes et 69,6% chez les hommes.

En 2022, la population active a diminué de 0,7 % pour atteindre 12,2 millions de personnes. Cette baisse concerne exclusivement les femmes, avec une diminution globale de 4,2%, de 9,7% dans les campagnes et de 0,4% dans les villes, ce qui a entraîné une diminution du pourcentage de femmes actives de 23,5% à 22,6%.

Le rapport note que le niveau de qualification de la population active est encore faible, avec un taux de 47,1% pour la population active sans diplôme.

En conséquence, selon le rapport de la Banque centrale, le taux de chômage a diminué de 0,5 point de pourcentage à 11,8% au niveau national, avec une baisse à 15,8% dans les zones urbaines et une hausse à 5,2% dans les zones rurales.

S’agissant des salaires en termes nominaux, selon le rapport, des augmentations ont été enregistrées de 2,1% dans le secteur privé 2 et de 3,7% dans le secteur public, et compte tenu de l’évolution de l’inflation, ces salaires ont diminué en termes réels de 4,3 % et 2,8 %, respectivement.

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