LE CONSEIL SUPÉRIEUR DU POUVOIR JUDICIAIRE A DÉCIDÉ DE LIMOGER LE VICE-PROCUREUR DU ROI D’ERRACHIDIA. LE POURQUOI

HIBAPRESS-RABAT

Le Conseil Suprême du pouvoir judiciaire a décidé de suspendre définitivement les travaux du juge Afif El Bakali, qui occupe le poste de procureur adjoint à l’école primaire de Rachidia.

Le juge Afif El Bakali a écrit un article de blog sur son compte Facebook dans lequel il a déclaré : « L’opinion publique et nationale a été surprise par la sanction disciplinaire prononcée à mon encontre par le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, m’obligeant à cesser définitivement de travailler, et tout le monde se demande pourquoi ».

Afif El Bakali a ajouté : « Les détails de l’affaire ont commencé après que j’ai notifié au distingué Conseil supérieur du pouvoir judiciaire certaines violations devant le Tribunal de Première Instance de Laâyoune (je reviendrai sur leurs détails si nécessaire), à ​​mon avis : ces violations sont le résultat des déviations des individus et rien de plus, et en exécution des circulaires et périodiques dudit Conseil qui exhortent les juges à lui écrire et à l’informer de leurs observations, griefs, demandes et problèmes qu’ils rencontrent, notamment Circulaire n° 34-22 du 14 juin 2022. »

Afif El Bakali a ajouté : « Je pensais que les responsables de ces violations seraient tenus responsables, et en premier lieu, le Procureur du Roi près le Tribunal de Première Instance de Laayoune, mais j’ai été surpris par la décision de me transférer du Tribunal de Première Instance de Laayoune au Tribunal de Première Instance de Rachidia, sous prétexte de combler le déficit en violation flagrante de l’article 77 de la Loi Fondamentale de la Magistrature, qui oblige le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire à prendre en compte de la proximité géographique et du statut social du Juge.

Afif El Bakali a poursuivi en disant dans le même article de blog : « Il semble que l’estimé Conseil supérieur du pouvoir judiciaire n’ait pas été satisfait de cette punition convaincante dissimulée dans la décision de transfert, mais a plutôt pris des mesures disciplinaires à mon encontre qui se sont terminées par la peine de cessation définitive de travail, qui est en fait une peine de licenciement que je veux prendre une forme et un nom. Une sanction a été décidée après que l’estimé Conseil m’a confronté à un groupe de billets de blog que je considère comme étant dirigé contre le Vice Procureur du Roi à Laâyoune. Ces articles de blog ne dérogent pas à l’évocation des principes auxquels je crois, tels que l’obligation de rendre des comptes, la responsabilité, l’intégrité, la neutralité et la lutte contre la corruption, conformément à la loi marocaine, la constitution, la réforme et les plans stratégiques. » La Commission nationale anti-corruption et les Directives Royales, mais la plus grande surprise a été lorsque le Conseil s’est appuyé sur les rapports que le Procureur du Roi lui-même écrivait à mon sujet, me considérant comme un élément inapte au pouvoir judiciaire. – selon son avis – parce que je constituais pour lui une source de nuisance… »

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