Changement Climatique: BAM ou comment mieux anticiper les chocs

HIBAPRESS-RABAT-BAM

Les futurs travaux d’analyse des risques pourraient envisager d’améliorer les scénarios de production et leur modélisation, par exemple en explorant des canaux de transmission supplémentaires vers l’économie et le secteur bancaire. « Les travaux futurs pourraient tenter de quantifier les impacts de la sécheresse sur d’autres secteurs et via d’autres voies de transmission, les épisodes de sécheresse extrême pouvant affecter directement et indirectement un large éventail de secteurs », préconise le rapport conjoint de BAM et la BM.

En s’appuyant sur la première analyse des risques climatiques établie par BAM et la BM, la Banque Centrale pourrait évaluer si le cadre de surveillance et d’évaluation macro et microprudentielle de la Banque Centrale doit être mis à jour pour intégrer structurellement la prise en compte des risques liés au climat et à l’environnement. L’élaboration d’une feuille de route interne pour intégrer la prise en compte des risques liés au climat dans la surveillance microprudentielle et macroprudentielle peut être un outil important pour définir les priorités prospectives, impliquer les parties prenantes internes concernées et soutenir une approche coordonnée au sein de l’organisation.

L’élaboration d’orientations prudentielles supplémentaires sur les risques liés au climat et à l’environnement peut, par ailleurs, contribuer à améliorer la réponse du secteur bancaire à la gestion de ces risques.

À mesure que l’approche prudentielle se développe, BAM pourrait, selon le rapport, envisager des examens thématiques ou une surveillance sur place pour les entités hautement exposées.

Dans ce même sillage, la Banque Centrale pourrait participer au dialogue politique sur la manière de stimuler le développement de marchés d’assurance privés et/ou de programmes publics de transfert des risques climatiques et de catastrophe.

Les décideurs politiques et BAM devraient également chercher à combler les lacunes critiques en matière de données qui limitent la capacité des autorités et des institutions financières à mesurer l’exposition aux risques climatiques et à réaliser des tests de résistance financiers liés au climat.

 

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