Du drone militaire à l’agriculture… Le Maroc se tourne vers la fabrication de drones au service de l’agriculture

 

Le grand succès du pôle de l’agriculture numérique au cœur du Salon international de l’agriculture à Meknès, qui a clôturé ses activités hier dimanche avec un succès éclatant après avoir attiré plus d’un million de visiteurs en six jours, où le pôle de l’agriculture numérique était l’un des plus visités et populaires lors de l’exposition.

Ce qui a distingué ce pôle, c’est la présence d’outils modernes et innovants sans précédent dans le domaine agricole, en particulier les drones spécialisés dans l’irrigation, la surveillance, le suivi et le traitement des terres agricoles.

Les entreprises marocaines ont présenté, au sein du pôle de l’agriculture numérique, de nombreux services liés aux drones agricoles, avec des applications et des logiciels très avancés qui contribueront inévitablement à apporter une valeur ajoutée au secteur agricole dans notre pays.

Les drones agricoles marocains ont attiré des milliers d’agriculteurs qui ont visité l’exposition, posant de nombreuses questions sur leurs caractéristiques techniques, leurs avantages, leur coût et leur capacité à faciliter le travail agricole, en particulier dans les grandes et moyennes exploitations.

Il convient de mentionner qu’il y a environ quatre ans, le premier drone « Drone » marocain, fabriqué localement, a été annoncé par une équipe technique composée de quatre ingénieurs marocains.

Cet avion, dont la taille varie en fonction de ses missions, permet de traiter les cultures agricoles par voie aérienne avec des médicaments, ainsi que de capturer des images aériennes précises des zones cultivées, et d’aider à détecter précocement les maladies pouvant affecter les plantes.

De nombreuses startups d’origine marocaine se sont récemment activées, proposant des services de fabrication de drones agricoles, après que le Maroc ait déjà commencé à fabriquer des drones militaires.

Selon les professionnels du secteur, les drones agricoles contribuent à économiser jusqu’à 90 % de l’eau, ainsi qu’à accélérer le traitement des cultures, qui varie entre 7 et 10 minutes par hectare, en plus des économies d’énergie et de la possibilité de travailler dans différentes conditions, en particulier en ce qui concerne les conditions météorologiques.