Hilal à l’ambassadeur algérien… Le peuple kabyle attend son destin depuis 150 ans.

 

 

Le représentant permanent du Maroc auprès des Nations unies, Omar Hilal, a interrogé son homologue algérien, Amar Benjamâa, sur sa présence à Caracas, alors qu’il avait reçu un mandat de la Ligue arabe pour défendre ses positions à New York. Ceci en réponse aux allégations trompeuses avancées par l’ambassadeur algérien aux Nations unies concernant la question du Sahara marocain lors d’une réunion du Comité des 24.

Hilal a déclaré : « Vous parlez du Sahara comme si vous n’aviez aucune responsabilité. Monsieur l’ambassadeur, je voudrais vous poser une question : la Ligue arabe, qui vous a élu pour représenter les pays arabes au Conseil de sécurité, aurait préféré que vous restiez à New York pour défendre la question palestinienne. Vous êtes arrivé ici il y a seulement trois jours pour parler du Sahara marocain ».

Il a également confronté l’ambassadeur algérien sur l’insistance de son pays concernant le Sahara marocain, soulignant que le Comité des 24 discute de nombreuses questions mais n’aborde que le Sahara marocain, sans oser parler des autres problèmes.

En réponse à l’allégation de l’ambassadeur algérien selon laquelle son pays attend avec impatience la résolution de la question du Sahara, Hilal a déclaré : « Nous sommes ici parce que l’Algérie a refusé de reprendre la troisième série de tables rondes dans le cadre du processus politique. Vous parlez de paix, mais vous refusez d’assumer votre responsabilité en tant que responsable de la situation qui dure depuis un demi-siècle ».

Il a poursuivi en interpellant son homologue algérien : « Votre pays est responsable de la stagnation des efforts de résolution de ce conflit régional ».

En réponse à la mention par l’ambassadeur algérien d’un référendum et de son insinuation sélective sur le droit à l’autodétermination, M. Hilal a déclaré : « Vous avez parlé du plan de règlement et du référendum, mais vous avez omis que le Conseil de sécurité l’a abandonné il y a un quart de siècle. Votre diplomatie, Monsieur l’ambassadeur, souffre du syndrome du nanisme ».

Il a ajouté : « Cela signifie que l’Algérie est restée figée en 1991 en ce qui concerne le plan de règlement. Il n’a pas évolué depuis. Votre pays n’a pas suivi l’évolution du monde. Vous n’avez pas assisté à la chute du mur de Berlin. Vous n’avez pas vu que 107 pays soutiennent l’initiative marocaine d’autonomie. Vous détournez le regard du nombre de consulats ouverts dans les villes de Laâyoune et Dakhla, au Maroc. L’Algérie n’a pas réalisé que le Conseil de sécurité est passé du plan de règlement à la solution politique, qui nécessite des négociations entre toutes les parties. Et vous n’avez pas pris connaissance des mêmes décisions qui vous exhortent à reprendre les pourparlers en cours avec la même insistance sur leur refus ! Après avoir participé aux deux premières réunions des tables rondes, l’Algérie a refusé de participer à la troisième réunion, bien que le Conseil de sécurité l’ait demandé ».

Concernant la référence de l’ambassadeur algérien à une prétendue occupation du Sahara marocain et son insinuation sélective du droit à l’autodétermination, M. Hilal a affirmé : « Il y a un peuple en Algérie, le peuple kabyle, qui attend un référendum depuis plus de 150 ans, et vous insistez pour le terroriser, le jeter en prison et le priver de sa liberté et de ses droits légitimes les plus fondamentaux ».

Dans le contexte de l’éclaircissement de la responsabilité de l’Algérie dans le conflit régional autour du Sahara marocain, M. Hilal a poursuivi son interpellation de son homologue algérien : « Qui entrave le processus politique international ? L’Algérie. Qui abrite, arme, finance et fait de la diplomatie pour une mouvance séparatiste terroriste ? L’Algérie. Qui a proposé à l’anc

ien envoyé personnel James Baker de diviser le Sahara marocain entre le Royaume et votre mouvement séparatiste terroriste en 2002 ? C’était l’Algérie par la voix de son ancien président, feu Abdelaziz Bouteflika ».

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