le rituel de l’Aïd El Kébir
HIBAPRESS-RABAT
L’Aïd El Kébir est cette fête qui célèbre la dévotion de Sidna Ibrahim, à qui ALLAH avait demandé de sacrifier son fils Ismaël
Au moment de passer à l’acte, ALLAH avait envoyé un mouton par l’entremise de l’Archange Gabriel pour remplacer le fils de Sidna Ibrahim. Les musulmans sont donc invités au cours de l’Aïd El Kebir à sacrifier un mouton selon un rite précis.
Le mouton, pour être sacrifié, ne doit pas être borgne, ni avoir la queue coupée et surtout il faut qu’il ait moins d’un an révolu. Au-delà, l’agneau n’est plus propre au sacrifice devant Allah.
Le mouton doit être égorgé précisément le dixième jour du mois de Dou Al Hijja, le douzième mois lunaire de l’Islam, marqué par le Hajj (pèlerinage) à la Mecque. Il survient le lendemain (du neuvième jour de Dou Al Hijja, donc du passage des pèlerins dans la plaine entourant le mont Arafat, à 20 kilomètres de la Mecque, une obligation du Hajj.
Le sacrifice doit avoir lieu juste après la prière de l’Aïd
« Lorsque vous égorgez une bête, égorgez bien » : ceci est un hadith qui le prescrit. La tête de l’agneau doit être tournée vers la Mecque, puis le sacrificateur doit prononcer la prière rituelle «Bismillah Allah Akbar» avant de procéder à son office. Il peut aussi annoncer à voix haute pour qui va être égorgé le mouton.
Selon la tradition, l’animal ne peut pas être étourdi et le mouton ne doit pas voir la lame qui va l’égorger, mais le coup de couteau doit être rapide et très précis afin que l’animal ne souffre pas.
La Sourate, «Al Haj» dans le Coran, précise : «Mangez-en vous-mêmes et faites-en manger le besogneux misérable». Ce qui a donné dans les mœurs la règle des trois tiers, observée par certains musulmans : un tiers du mouton pour eux-mêmes, un tiers en cadeau aux amis et aux voisins et un tiers en aumône pour les pauvres.
