ALGÉRIE-MEURTRE D’UN SUBSAHARIEN ÉLUCIDÉ: EN ATTENDANT CELUI D’EBOSSÉ DE LA JSK

Le meurtre de subsahariens en Algérie semble être une méthode courante et sans moindre complications pour une population qui peut bien en venir à une tuerie bien prémédité.

Tout le monde de se rappeler encore du meurtre tragique et horrible dont a été victime le joueur camerounais de la JS Kabylie Ebossé et dont l’affaire est toujours sans aucune résolution, enterrée et soumise au silence absolue alors qu’elle allait , en son temps, mettre les relations algéro-camerounaise en conflit si ce ne fut l’intervention du célèbre homme fort du football algérien auprès de la CAF et de la FIFA Haj Raouraoua, qui a su maitriser la situation et faire taire tous les médias passibles de s’intéresser de près ou de loin à cette affaire.

Ebossé restera toujours dans la mémoire pour être assassiné d’une manière atroce sur un stade algérien. Aujourd’hui encore, une autre affaire remonte en surface en attendant que celle d’Ebossé connaisse le même sort, qui remonte elle au mois de novembre 2016.Pour rappelle, selon l’arrêt de renvoi, D.H, 45 ans, s’est rendu à la brigade de la gendarmerie de Tafraoui, région d’Oran, pour annoncer avoir assisté à la séquestration et au meurtre d’un subsaharien, A.M.A, âgé de 32 ans, commis quatre mois auparavant par son oncle et ses deux cousins dans leur ferme, sise dans la localité de Tafraoui.

Le témoin avait également avoué avoir participé à ce crime, après avoir aidé son cousin à se débarrasser du corps, en le jetant au bord de la route. Le cadavre en état de décomposition avancée a été découvert au bord de la route entre Tafraoui et Oued Tlélat.

Interpellés, le père et ses deux fils, âgés respectivement de 66 ans, 29 ans et 36 ans, ont nié les faits, indiquant que c’était un coup monté par D.H en raison d’un litige familial sur un terrain et le vol d’une pompe à eau.

Dans leurs plaidoiries, les avocats de la défense ont demandé l’acquittement de leurs clients, mettant en avant l’absence de preuves, affirmant que même l’autopsie pratiquée sur le corps du défunt n’a pas pu prouver le meurtre.

Dans son réquisitoire, le représentant du ministère public a requis la peine capitale contre un accusé, 5 ans de prison ferme contre un autre prévenu et l’application de la loi contre trois autres accusés.

 

Après délibérations, le tribunal criminel a déclaré tous les accusés coupables, condamnant les quatre membres de la famille à 20 ans de réclusion criminelle. BABA+ aps.dz

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