LA POLICE FRANÇAISE CONTINUE DE TUER…POUR DE BON?

Trottoirs jonchés de cendres, vitrines de magasins brisées, centre commercial à demi calciné… les trois quartiers du Breil, Dervallières et Malakoff, qui jouxtent le centre-ville de Nantes, étaient sonnés et leurs habitants indignés, après qu’un jeune originaire de Garges-lès-Gonesse (Val d’Oise) est mort dans la nuit, touché par le tir d’un policier.

Le contrôle de police s’est déroulé vers 20H30 dans le quartier du Breil. « Le conducteur n’avait pas de ceinture ni de pièce d’identité et a donné un faux nom », indique-t-on de source proche du dossier. « Les policiers s’aperçoivent que le véhicule est surveillé par la police (…) dans le cadre d’un trafic de stupéfiants. Le conducteur tente de prendre la fuite en reculant sur un fonctionnaire de police. Son collègue tire », explique-t-on de même source.

Le procureur de la République de Nantes Pierre Sennès a déclaré à l’AFP qu’un mandat d’arrêt avait été délivré contre ce jeune homme en juin 2017 par un juge d’instruction de Créteil des chefs de « vol en bande organisée, recel et association de malfaiteurs ».

Touché à la carotide, il est décédé à l’hôpital vers 22H30. Le SRPJ de Nantes et l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) ont été saisis de l’enquête. Le policier qui a tiré « est en suivi psychologique », selon la préfète de Loire-Atlantique Nicole Klein.AFP

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page
close button