34e Marathon des Sables: Tour de chauffe pour les 815 coureurs en lice

L’heure est aux derniers réglages techniques et administratifs. Ils seront815 participants à se lancer à l’assaut du désert marocain aujourd’hui dimanche 7 avril 2019 à l’occasion de la première étape. Distant de 32,2 km, ce parcours inauguralse déroulera dans les environs d’Erfoud, précisément entre les localités d’El Borouj et Tisserdimine.

Les principales difficultés que les concurrents rencontreront au cours de cette première étape concernent un plateau caillouteux entrecoupé d’oueds et d’herbes à chameau, la montée et la descente d’un relief caillouteux et accidenté, quelques passages sablonneux et quelques autres aspérités du terrain.

Parmi les plus de 800 coureurs originaires d’une cinquante de pays, certains en seront à leur première édition, d’autresà leur énième fois.Présent pour la 32e année en 34 éditions, le Français Christian Ginter, 64 ans, détient le record du plus grand nombre de participations.« Je me suis entraîné pendant 5 mois à raison de 125 km par semaine. Ma passion pour cette épreuve est toujours intacte ; mais le corps n’est plus ce qu’il était : j’ai pris de l’âge. Mon seul but est donc de terminer la course ! » explique-t-il à la veille du coup d’envoi de l’édition 2019, visiblement ému et angoissé.

Rachid El Morabity prêt à en découdre

 A l’opposé de Ginter, Rachid El Morabity, lui, affiche son enthousiasme et sa confiance. Sextuple vainqueur du Marathon des sables et tenant du titre, le champion marocain entend garder son sceptre, et, surtout, continuer à régner pendant quelques années encore sur cette épreuve reine qui a lieu depuis 1986 dans le Grand sud marocain.

Son frère cadet Mohamed El Morabity, qui le talonne depuis deux éditions au classement général (2e en 2017 et 2018), et le Français Mérile Robert, 3e l’année dernière, se profilent comme ses principaux challengers.

Enfin le podium pour Aziza Raji ?

Seule Marocaine en lice cette année, ce sera la troisième participation de Aziza Raji au Marathon des sables. Lors de ses deux premières, en 2016 et 2017, elle s’était classée respectivement 5e et 6e.

Faute de sponsor, elle a manqué l’édition 2018. Son retour cette année coïncide avec les absences remarquées de la Suédoise Elisabet Barnes (vainqueure en 2015 et 2017), de la Russe Natalia Seddykh (vainqueure en 2016), de l’Américaine Magdalena Boulet (gagnante de l’édition 2018), ou encore de la Française Nathalie Mauclair, une habituée du podium féminin…

Ces absences de taille pourraient profiter à la native de Kelaat-M’Gouna : si elle ne gagne pas, elle pourrait au moins se contenter d’une place sur le podium, à savoir parmi les trois premières au classement général féminin. Verdict le 12 avril à l’issue de la dernière étape chronométrée !

 

 

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