AFRIQUE DU SUD : À PEINE RÉÉLU PRÉSIDENT, RAMAPHOSA S’ATTAQUE AUX MINISTRES CORROMPUS ET CEUX  DE SON PARTI. RÉSULTATS

Les Députés sud-africains ont élu avant-hier mercerdi Cyril Ramaphosa au poste de président de la République Sud Africaine.

Dans une allocution faisant suite à cette élection, M. Ramaphosa s’est dit “honoré et humble” d’avoir été élu pour servir le peuple sud-africain car, disait-il, il tirait son mandat de la masse de la population.

Conformément à la Constitution, M. Ramaphosa doit prendre ses fonctions dans les cinq jours suivant son investiture ou sa déclaration d’allégeance à la République et de respect de la Constitution.

Ramaphosa devrait prêter ce serment lors de son investiture prévue demain 25 mai à Pretoria.

Ramaphosa a été désigné comme candidat par le Congrès National Africain (ANC) qui a réuni 57,51% des suffrages et remporté ainsi à la majorité absolue les élections générales sud-africaines le 8 mai dernier, conservant le contrôle du Parlement mais avec une majorité en baisse.

Cette victoire de l’ANC a offert à Ramaphosa un mandat complet en tant que président du pays. Toutefois, sa nomination doit encore être validée par les Députés du nouveau Parlement par un vote, comme le prévoit la Constitution.

Réélu donc mercredi par le Parlement, le Président Cyril Ramaphosa a déjà commencé sa politique de lutte contre la corruption au sein de son Parti l’ANC, en premier lieu.

« Les gens ont voté pour le changement, et le changement est ce que vous allez voir. Nous aurons un gouvernement qui sera responsable. Nous avons la grande responsabilité de rendre des comptes à la population du pays », déclare-t-il.

Ainsi, lors de sa cérémonie d’investiture, Cyril Ramaphosa  a demandé à ce que soit retardée l’investiture de David Mabuza, actuel vice-président du pays, Nomvula Mokonyane et Malusi Gigaba, deux anciens ministres, accusés de  corruption par un rapport de la Commission intégrité de l’ANC.

C’est que tout responsable du Parti suspecté d’acte répréhensible doit quitter son poste durant les procédures disciplinaires, a décidé le président du pays.

 

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