LE CERVEAU DE LA CASSE DE NICE DE 1976,74 ANS, S’EST TRAHI LUI MÊME

Plus de 40 ans après le légendaire « casse du siècle » commis à Nice, une figure du banditisme marseillais, Jacques Cassandri, comparaît lundi à Marseille: il s’est trahi dans un livre en se proclamant « cerveau » de l’opération.Le septuagénaire qui comparaît libre, visage rond et lunettes rectangulaires, a écouté avec attention la juge Christine Mée décliner la dizaine de délits qui lui sont reprochés, d’une escroquerie en bande organisée à des abus de biens sociaux.Onze autres prévenus, dont les deux enfants de Jacques Cassandri, sont jugés à ses côtés.Une équipe de malfaiteurs avait dérobé 46 Millions de Francs dans la Salle des coffres, en passant par les égouts.Les faits sont prescrits, le butin, l’un des plus élevé dérobé au XXe Siècle, n’a jamais été retrouvé…mais le blanchiment des Fonds peut encore etre jugé. Cassandri, déj.à condamné pour trafic de drogue, proxénétisme ou extorsion, aurait utilisé le butin pour financer sa carrière criminelle, et ses multiples investissements, parfois via ses enfants : appartements, discothèque à Marseille, terrains..C’est in extremis que la justice a pu rattraper l’homme de 73 ans, après la parution d’un livre dans lequel il s’autoproclame cerveau du spectaculaire vol, reléguant le célèbre Albert Spaggiari au rang de second rôle.Le livre est écrit en 2010 sous pseudonyme, mais Jacques Cassandri s’est abondamment vanté devant ses proches d’en être l’auteur. Il a fini par le reconnaître également devant le juge d’instruction.
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