LE MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR POURSUIT EN JUSTICE MOHAMED ZIANE : LE POURQUOI ET LE COMMENT ET QUI EST ZIANE

HIBAPRESS-RABAT-COMMUNIQUÉ

Mohamed Ziane fait encore l’actualité et cette fois-ci risque gros en étant épinglé par le ministère de l’Intérieur pour injures et profanation et d’autres actes qui portent préjudice au ministère

Mohamed Ziane, bâtonnier des ordres des avocats du Maroc et politicien auprès de l’Union Constitutionnelle avant de fonder le Parti Marocain Libéral en 2002, né à Malaga en Espagne , ayant pris fonction de ministre délégué auprès du Premier ministre chargé des Droits de l’Homme dans les gouvernements Filali 2 et Filali 3 est aujourd’hui dans l’embarras tout autant avec son parti qu’avec le ministère de l’Intérieur qui vient de le poursuivre en Justice

En effet, dans un communiqué, le ministère précise que « conformément aux dispositions de la Constitution du Royaume, notamment celles relatives à la garantie des droits des justiciables, individus et institutions, et dans le cadre du souci de mettre en œuvre les dispositions juridiques régissant l’Etat de droit, et suite aux déclarations et graves accusations proférées par M. Mohamed Ziane contre une institution nationale, le ministère de l’Intérieur a décidé d’activer la poursuite judiciaire à son encontre à travers le dépôt d’une plainte devant le Parquet près le Tribunal de Première Instance de Rabat ».

« la décision de déposer plainte est basée sur des faits matériels concrets, à travers lesquels des institutions de l’Etat ont été offensées via la diffusion d’accusations et d’allégations fallacieuses, sanctionnées par le Code pénal, notamment les crimes d’outrage à des fonctionnaires publics lors de l’exercice de leurs missions, injure contre un corps constitué, publication d’allégations et faits mensongers et diffamation ».

Le ministère de l’Intérieur affirme que ce recours à la justice émane de son devoir constitutionnel de protection et d’exécution de la loi et pour faire face à tous les contrevenants, quels qu’ils soient, et de son ferme engagement à protéger ses personnels contre toute attaque, outrage ou diffamation dont ils pourraient être la cible lors de l’exercice de leurs missions, conformément à la loi et dans le cadre du strict respect des dispositions constitutionnelles et des règles juridiques en vigueur.

 

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