Affaire Sergeî Skrippal : 14 pays de l’Union Européen expulse des diplomates Russes.

Quatorze pays de l’UE expulseront des diplomates russes dans une réponse coordonnée à l’empoisonnement de l’ancien client russe Sergeî Skripal en Grande-Bretagne, a déclaré Donald Tusk, président du Conseil européen.

« Des mesures supplémentaires – y compris d’autres expulsions, dans le cadre commun de l’UE – ne sont pas exclues dans les jours et les semaines à venir », a déclaré M. Tusk.

L’agence de presse allemande DPA a appris que l’Allemagne expulserait quatre diplomates russes au motif que la Russie accusait la Grande-Bretagne d’être à l’origine de l’empoisonnement de l’ancien agent russe Sergei Skripal et de sa fille Loulia, avec des gaz neurotoxiques dans la ville britannique de Salisbury.

Il est prévu d’expulser des diplomates russes d’Allemagne », a rapporté lundi le quotidien allemand Bild sur son site Internet, citant un responsable du gouvernement allemand. Mais il devrait être une décision conjointe de plusieurs pays européens.  »

Une source diplomatique française a déclaré lundi que la France expulserait quatre diplomates russes en réponse à l’empoisonnement d’un ancien agent russe à Salisbury, en Angleterre. La source française, précise que les diplomates russes devraient quitter le pays dans une semaine.

Le ministre danois des Affaires étrangères Anders Samuelsen a déclaré lundi que son pays expulserait deux diplomates russes à cause de l’empoisonnement de l’ancien agent russe Sergei Scrippal et de sa fille avec du gaz neurotoxique dans la ville de Salisbury, en Grande-Bretagne. Nous soutenons pleinement nos amis britanniques comme l’Union Européen, à déclaré le ministre.

Le ministre Samuelsen à déclaré aux journalistes que le Danemark considérait le cas « très grave » et que la réponse danoise était « exceptionnelle » parce que l’Etat « n’avait jamais expulsé de diplomates russes auparavant à cause d’accidents dans d’autres pays ».

L’Estonie et les Pays-Bas se sont joints à la liste des pays occidentaux, qui ont décidé d’expulser des diplomates russes, suite à une attaque de gaz neurotoxique à Londres que Londres accusait Moscou.

« Cet après-midi, nous avons appelé l’ambassadeur de Russie et lui avons donné une note indiquant que l’attaché militaire de l’ambassade devait quitter le pays », a déclaré le ministre Estonien des Affaires étrangères Sven Mikser lors d’une conférence de presse.

« Ses actions ne sont pas conformes au traité de Vienne ».

Le Premier ministre néerlandais, Mark Rutt, a déclaré lundi que les Pays-Bas expulseraient deux diplomates russes à cause de l’attaque au gaz neurotoxique à Salisbury.

Le gouvernement a déclaré que les diplomates, qui servent d’officiers de renseignement à l’ambassade de Russie à La Haye, devraient quitter le pays dans deux semaines.

La chancelière allemande, Angela Merkel, et le président français, Emmanuel Macron, ont annoncé leur intention de se concerter pour mener d’autres actions en réponse à l’attaque. Nous avons l’intention de nous coordonner dans nos réactions », a déclaré Mme Merkel à l’issue du sommet de l’UE à Bruxelles vendredi.

Le Premier ministre tchèque Andrej Babis a également annoncé en marge du sommet son étude sur l’expulsion des diplomates russes.

Le ministre allemand des Affaires Etrangères, Haikou Mas, à téléphoné à son homologue français, Jean-Pierre Le Drian, pour lui parler d’une possible réaction conjointe.

Federica Mogherini chef de la diplomatie de l’UE, s’est entretenue dimanche à Bruxelles avec l’ambassadeur de l’UE Marcos Ederre.

Une porte-parole de Mogherini a déclaré qu’Edder poursuivrait ses consultations à Bruxelles dans les prochains jours.

L’Union européenne a intensifié clairement ton contre Moscou lors du sommet, qui a eu lieu le jeudi et le vendredi, et a annoncé qu’il est très probable que la Russie soit  responsable de l’attaque contre l’agent double Sergei Skreppal et sa fille Loulia dans la ville de Salisbury en Angleterre.

Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE, ont décidé de rappeler les ‘ambassadeurs de l’UE à Moscou pour des consultations à Bruxelles, ce qui est un signe de protestation et un signe de tensions diplomatiques envers la Russie.

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