POUR TRAFIC D’ÊTRES HUMAINS ET D’AUTRES GRAVES DÉLAIS MAJEURS DANS UNE CLINIQUE PRIVÉE, LE DR. TAZI ET UNE DIZAINE D’ACCUSÉS DÉTENUS A « OUKACHA »

HIBAPRESS-CASABLANCA

Le Juge d’Instruction près la Cour d’Appel de Casablanca a décidé de placer le docteur Hassan Tazi et 4 autres personnes en détention provisoire à la prison Oukacha .

L’affaire concerne le frère du Dr Tazi, qui travaille comme agent administratif à une clinique privée, l’épouse du Dr Tazi, qui travaille comme agent financière à la clinique, en plus de l’infirmière principale de la clinique, une femme intermédiaire, en plus de 3 employés de la clinique en état de libérté provisoire.

Les personnes concernées par le crime de traite des êtres humains étaient poursuivies en leurrant des personnes et en exploitant leur vulnérabilité, leur besoin à des fins d’exploitation dans la perpétration d’actes criminels par un gang criminel, et perpétrées contre mineurs de moins de 18 ans atteints de la maladie.

Ils ont également été poursuivis pour les délits de participation à la fraude et à la falsification de documents commerciaux et leur utilisation dans la fabrication et l’utilisation de preuves comprenant des faits inexacts, la participation au prestataire de services médicaux commettant une fraude ou une fausse déclaration, et augmentant illégalement les prix et exploitant la faiblesse et l’ignorance des interessés, et participant à l’enregistrement et à la diffusion de photos de personnes sans leur consentement, qui sont les actes délictueux et leur sanction dans le code pénal, le code de la couverture maladie de base, la loi sur l’exercice de la médecine, la loi sur les libertés des prix et de la concurrence, et la loi définissant les mesures de protection des consommateurs. Fraude et falsification de factures et de dossiers médicaux, usurpation d’identité et blanchiment d’argent.

Samedi dernier, la BNPJ a déféré au Parquet compétent près la Cour d’Appel de Casablanca huit personnes dont une femme et le propriétaire d’une clinique privée dans la même ville, et un certain nombre d’ouvriers et de fonctionnaires, soupçonnés de leur implication dans une affaire liée à l’escroquerie et la contrefaçon et son utilisation dans les factures liées à la réception de soins médicaux.

La DGSN a déclaré, avant hier dimanche, que les données liées à la recherche indiquent l’implication des suspects dans la formation d’un gang criminel visant à collecter des sommes d’argent auprès de donateurs sous couvert de régler des frais médicaux pour l’hospitalisation de patients appartenant à des familles nécessiteuses, à condition qu’ils soient soignés dans la clinique où il travaille. La plupart des suspects sont suspectés, car des frais médicaux sont prélevés frauduleusement pour s’emparer d’importantes sommes d’argent.

La même source a indiqué que les recherches et enquêtes intensives lancées par les services de sécurité nationale ont permis l’arrestation du principal suspect, qui était impliqué dans l’établissement de contacts avec les supposés patients et la prise de photos sous prétexte de les aider à se faire soigner, avant d’utiliser ces photos pour récolter d’importants dons financiers, qui sont justifiés par l’utilisation de factures et de rapports de traitement, forgés en complicité avec le reste des détenus.

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