FRAPPES SUR LA SYRIE: LAVROV EN COLÈRE

Pris à défaut par les occidentaux qui se sont précipités pour opérer des frappes sur la Syrie, devançant la portée de ce que peut envisager la mission de l’OIAC, arrivée le 14 avril à Damas pour enquêter sur l’attaque chimique prétendue à Douma, c’est-à-dire après le bombardement des pays occidentaux .Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires Etrangères Russe, a fait savoir, dans une interview à la BBC, que l’attaque tripartite contre la Syrie , qui a eu lieu dans la nuit du 13 au 14 avril, ne resterait pas sans conséquences car, rétorqua-t-il :

«Il y aura définitivement des conséquences. Au fond, nous perdons les derniers restes de la confiance que nous avions en nos amis occidentaux. Au départ, ils mettent en œuvre une punition pour la Douma en Syrie, puis ils attendent à ce que des spécialistes de l’OIAC enquêtent sur les lieux. La preuve par le biais de punition est appliquée par trois pays occidentaux. J’estime que les relations sont pires qu’à l’époque de la guerre froide. Puisqu’à l’époque il y avait des canaux de communication. Et il n’y avait pas cette obsession russophobe, qui ressemble à un génocide à travers les sanctions ».